Le Village Invisible, gardien de la mémoire des légendes québécoises

Le Village Invisible, gardien de la mémoire des légendes québécoises
Le Village invisible ouvrira ses portes au public ce soir.

COMMENTAIRE. À la tombée de la nuit mercredi dernier, environ 300 personnes ont eu la chance d’expérimenter le nouvel attrait touristique du Village québécois d’antan, le Village Invisible.

De l’histoire du Village, c’est la première fois que l’on propose au public une visite alliant éléments historiques et technologie.

En arrivant sur les lieux, on invite les gens à télécharger sur leur téléphone mobile une application qui leur servira de guide tout au long de leur promenade qui durera environ 75 minutes. Bien entendu, cela vient avec le wifi et quelques appareils sont disponibles pour la location. Le port d’écouteurs est indispensable.

Au départ, une seule journaliste devait prendre part à l’activité. Excités par cette nouveauté, deux autres ont décidé de chausser leurs espadrilles et de m’accompagner.

On nous a proposé quinze légendes, entre autres celle de Rose Latulippe, d’Alexis de Trotteur, Madeleine de Verchère, Louis Cyr, Chasse-Galerie, Cheval noir et les Légendes amérindiennes. Elles étaient racontées par la magie de projections sur des maisons et des hologrammes.

Nous avons apprécié le fait qu’on ramène la légende de la Dame Blanche, un beau souvenir des Légendes fantastiques, un spectacle qui a marqué le «Drummondville touristique» il y a quelques années. Cette légende était projetée sur le pont couvert. Bien réussi. Une histoire toujours aussi touchante… il ne manquait que la voix et la chanson de Brigitte Boisjoli pour clore l’émotion.

Toujours à partir de leur téléphone, les visiteurs peuvent participer à la conclusion de certaines légendes. Pour donner une idée, dans le magasin général (celui qui a été utilisé pour les besoin du film "Pieds nus dans l’aube"), nous étions invités à compléter la «Lettre du bûcheron» en cliquant sur les mots que ce dernier devait employer pour compléter sa missive. L’idée est originale, mais à notre passage, le wifi a fait défaut et nous n’avons pas pu aider ce pauvre abatteur d’arbres à composer sa lettre.

D’ailleurs, la connexion web (essentielle pour une visite pleine et entière) était instable le soir de l’avant-première, ce qui nous a empêché de vivre pleinement l’expérience qui à la base doit être immersive. Le son, à certaines stations, manquait aussi de tonus. L’application, quant à elle, était simple d’usage, mais manquait de précision. Dans les énigmes, il fallait appuyer sur le mot «valider», mais seule la touche «continuer» était disponible. Un détail, mais il est fort à parier que les responsables apporteront les correctifs nécessaires très rapidement.

N’empêche, L’Express appose son sceau «Coup de cœur» sur l’événement parce que celui-ci, lorsque tout parfaitement au point, proposera une aventure unique en son genre et permettra au Village de vivre autant de jour que de nuit. Côté histoire, il est aussi franchement intéressant de savoir que le site du Village québécois d’antan devient véritablement le gardien des légendes québécoises. Ce n’est pas rien!

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