ACCIDENT. Le monde des courses de stock-car sur terre battue est en deuil. Impliqué dans un accident à l’Autodrome Drummond, tard samedi soir, le pilote Guy Ouellette a perdu la vie.
Joint par L’Express, le promoteur de l’Autodrome Drummond, Yan Bussière, a confirmé la terrible nouvelle. «C’est un malheureux accident. Je connaissais très bien Guy Ouellette pour l’avoir côtoyé pendant plusieurs années. C’était un bon vivant, un vrai passionné de courses. On parlait souvent des conditions de la piste ensemble. C’était un pilote expérimenté et très compétitif. C’est très triste. L’Autodrome Drummond est en deuil», a-t-il commenté, en offrant ses sympathies à la famille de l’homme d’une cinquantaine d’années originaire de Valcourt.
En finale de la catégorie Sportsman, à quelques tours de la fin, la voiture de Guy Ouellette a été impliquée dans une collision à haute vitesse dans un virage. Le bolide numéro 32 a effectué quelques tonneaux avant de terminer sa course sur le toit. Une autre voiture n’a pu l’éviter, heurtant la cage du pilote sous les yeux horrifiés de milliers de spectateurs.
Les services d’urgence ont dû utiliser les pinces de désincarcération afin de dégager la victime, qui a aussitôt été transportée à l’hôpital. Le reste du programme de courses a évidemment été annulé.
L’enquête a été confiée au coroner Yvon Garneau, en collaboration avec la Sûreté du Québec. «Comme c’est un décès qui survient à l’occasion de la pratique d’un sport de compétition, le corps a été envoyé sous mon ordonnance au laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal pour une autopsie. Nous connaîtrons donc les causes plus précises du décès dans les prochains jours. Les deux voitures Sportsman sont également gardées pour une expertise», a fait savoir Yvon Garneau.
Le chroniquer Réjean Ouellet, de 360nitro.tv, a salué la mémoire de ce pilote émérite ayant connu plusieurs fois la gloire et la satisfaction du vainqueur. «Tu vas nous manquer énormément Guy. Je suis certain que tu ne seras pas oublié par les amateurs et par tes confrères de courses. C’est officiel qu’il y a une piste de courses en haut et que déjà, tu es sur la plus haute marche du podium. Nous te voyons nous saluer, le bras dans les airs, avec le drapeau à damier. Nous aussi, nous te saluons bien fort!»
