La maladie n’arrête pas Lyette Couture

La maladie n’arrête pas Lyette Couture
Les enfants de Mme Couture

SANTÉ. Lyette Couture a reçu le diagnostic de la sclérose en plaques il y a 21 ans. En août, elle participera à son troisième Vélotour SP Croix Bleue Medavie. En compagnie d’environ 900 autres cyclistes, la Drummondvilloise parcourra 150 km en deux jours.

La 28e édition de l’événement annuel au profit de la recherche sur la sclérose en plaques se déroulera à Drummondville les 26 et 27 août. «C’est une raison de plus pour y participer», mentionne Mme Couture. Malgré la maladie, elle croit être en mesure de faire le trajet au complet. «C’est un beau défi, je connais mes limites et je sais que je peux le faire», soutient la Drummondvilloise.

En vue de l’événement, Lyette Couture organise une vente de garage les 20 et 21 mai pour amasser des fonds pour la recherche. «Je vends près de 1000 articles divers, la majorité étant des livres, des CD et DVD», explique-t-elle. Plusieurs amis et connaissances de cette dame atteinte de la sclérose en plaques ont donné leurs articles pour la cause. «Tout sera vendu à bas prix, explique-t-elle. Mon objectif est de récolter 500 $». La vente-débarras se tiendra chez un ami de la famille au 2290 de la 26e avenue.

Il est également possible de faire un don sur le site internet du Vélotour. Lyette Couture fait partie de l’équipe Collection. «Rien n’empêche de donner aux autres participants», ajoute-elle en riant.

D’autres activités de financement comme la Marche de l’espoir et la campagne de l’oeillet sont organisées par la Société canadienne de la sclérose en plaques en mai pour la cause. Tous les fonds amassés iront à l’organisme. Mai est le mois de la sensibilisation à cette maladie qui touche près de 20 000 Québécois et Québécoises.

Soutien familiale

Depuis son diagnostic, Mme Couture a été obligée de réduire considérablement sa charge de travail. Aujourd’hui, elle travaille environ 15h par semaine. «Mon conjoint et mes enfants ont toujours été très près et m’ont offert un soutien incomparable», témoigne Lyette Couture.

Pour elle, les trois premières années de la maladie ont été particulièrement difficiles. «Après trois ans, j’ai recommencé à prendre de la charge de travail, souligne-t-elle. Maintenant je me concentre davantage sur ce que je peux faire plutôt que sur ce que la sclérose en plaques m’empêche de faire.»

La recherche pour trouver de nouveaux remèdes est importante pour la Drummondvilloise. «Pendant 20 ans il n’y avait qu’une méthode pour atténuer les symptômes, explique-t-elle. Je m’injectais le médicament deux fois par jour.» Depuis environ huit mois, Lyette Couture prend des comprimés pour soulager ses douleurs. «C’est beaucoup moins pénible», relate-elle.

Inspirée par les autres

Lyette Couture se dit inspirée lorsqu’elle rencontre des personnes atteintes d’une maladie dégénérative comme la sclérose en plaques. «J’ai une cousine et une amie qui sont atteintes de cette maladie plus gravement que moi, rapporte-t-elle. De mon côté, ça ne m’empêche pas de bouger, donc je me bats pour toutes les personnes touchées de près ou de loin par la sclérose en plaques.»

Après ses deux premières expériences au Vélotour, Mme Couture est épatée par l’événement. «C’est bien organisé, le parcours est sécuritaire, mentionne-t-elle. C’est toujours très émotif d’y participer».

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