Des travaux à hauteur de 1,5 M$ dans les écoles de la CSDC

Des travaux à hauteur de 1,5 M$ dans les écoles de la CSDC
L'école Saint-Joseph. (Photo : Archives - L'Express)

ÉDUCATION. La Commission scolaire des Chênes (CSDC) procédera à d’importants travaux totalisant 1,5 million de dollars dans dix écoles de son territoire au cours des prochains mois.

D’abord, un contrat a été octroyé à l’entreprise R. Guilbeault Construction au montant de 134 390 $ pour l’aménagement de la cour avant et latérale du bâtiment du Centre de formation professionnelle – Mécanique de véhicules lourds routiers situé à Saint-Germain-de-Grantham. L’asphaltage, les bordures et la plantation d’arbres sont les éléments prévus dans ce projet. Les travaux seront réalisés avant le 30 juin conformément au règlement municipal.

L’école Notre-Dame-du-Rosaire aura une nouvelle toiture qui nécessitera un investissement de 101 700 $. Les travaux, réalisés par Les Constructions Allard, débuteront en mai pour se prolonger jusqu’à la fin août.

Les sanitaires étant désuets à l’école Saint-Charles, la réfection était maintenant nécessaire. C’est à Groupe Drumco Construction qu’est revenu le contrat au montant de 172 680 $. Les travaux débuteront à la fin juin pour se prolonger jusqu’à la fin août.

Les sanitaires du rez-de-chaussée de l’école Saint-Pie X ont également besoin d’un rafraîchissement. C’est l’entreprise Construction Benoit Moreau qui sera le maître d’œuvre de ce chantier qui sera entrepris à la fin juin. Cet investissement est de l’ordre de 192 300 $.

Deux autres écoles auront aussi de nouvelles salles de bain. Il s’agit des écoles L’Avenir et Durham-Sud. Les contrats ont été respectivement octroyés à Construction J.C. Guévremont (120 300 $) et Les Constructions Allard (277 700 $). Dans les deux cas, les travailleurs seront à l’œuvre entre juin et septembre.

D’autre part, des mises aux normes pour des escaliers et portes de l’école Saint-Bonaventure sont nécessaires. Les services de Construction JBR ont été retenus pour l’exécution des travaux qui débuteront à la fin juin pour se prolonger jusqu’à la fin août. Le budget est de 165 000 $.

La CSDC a accordé le contrat à Epoxy Pro pour la réfection de drainage de la fondation de l’école Saint-Nicéphore. Le total de la facture : 97 448.50 $. Les travailleurs s’exécuteront entre la fin juin pour se prolonger jusqu’en août.

Qui plus est, une partie du toit de l’école Saint-Joseph cause un problème d’infiltration. Ainsi, la commission scolaire a mandaté Construction JBR pour la réfection de la toiture et du mur de brique. Le contrat se chiffre à 127 543 $ et les rénovations débuteront dans quelques jours.

Finalement, comme l’avait rapporté L’Express il y a quelques semaines, l’école Saint-Louis-de-Gonzague aura un nouveau toit. L’actuelle toiture date de 25 ans. La tâche a été confiée à Couvertures F.P. pour un montant de 73 633 $. Les travaux débuteront à la fin juin pour se prolonger jusqu’à la fin juillet.

À l’exception du projet au centre de formation professionnelle, ces travaux sont réalisés dans le cadre de la mesure Maintien des bâtiments du gouvernement du Québec.

Des estimations budgétaires qui suscitent des questionnements

Pour les dix contrats, la majorité des estimations budgétaires réalisées par les professionnels mandatés par la Commission scolaire des Chênes étaient supérieures aux coûts réels, une bonne nouvelle en soi. Toutefois, certains commissaires, lors de la dernière séance tenue mardi, se sont questionnés sur l’impact que ça peut créer sur un budget.

«À la fin d’une année, est-ce que vous faites une évaluation de la précision de chacun de nos architectes sur les dossiers qu’ils ont traités? Si on planifie des montants trop élevés, est-ce qu’on se prive d’autres projets?», a demandé Alain Charest.

«Les estimations qui ont de gros écarts par rapport aux contrats, ont été réalisées par des professionnels différents, donc je ne crois pas que le problème est relié à leur travail, a affirmé Yves Gendron, directeur du service des ressources matérielles. Ceux-ci se basent sur des données qu’ils cumulent et modifient au fil des ans. C’est toujours un défi d’avoir les bons coûts, car ça dépend du moment de l’année, du carnet de commandes des entrepreneurs, etc. Il y a beaucoup de facteurs qui influencent. On ne peut pas aussi dire que c’est toujours relié aux toitures, aux sanitaires, par exemple, car c’est très aléatoire. Mais, oui, on fait des suivis auprès des professionnels.»

«Aussi, l’écart peut s’expliquer par un soumissionnaire qui est complètement en dehors de la "track", alors que les trois autres, par exemple, se rapprochent de l’estimation, a renchéri le président de la CSDC, Jean-François Houle. Et pour répondre à l’autre question, la surestimation ne nous prive pas, selon moi. Si effectivement notre enveloppe nous est attribuée pour une année donnée et qu’elle n’est pas complètement utilisée par les projets initialement prévus, on peut passer aux projets suivants.» 

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