SANTÉ. Une première rencontre a eu lieu entre les syndicats et le Centre intégré universitaire de santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec (CIUSSS-MCQ) concernant de nombreux problèmes que rencontrent les professionnels de la santé à l’hôpital Sainte-Croix. Le verdict : une bonne ouverture de la part du CIUSSS-MCQ.
La rencontre, qui s’est déroulée lundi dernier, était sensée durer deux heures. «Nous l’avons débutée à 10h, et elle s’est finalement terminée vers 13h15, a rapporté la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) de Drummondville, Brigitte Roy. Nous avons eu de bons échanges et nous avons pu exposer de long en large les problèmes que nous avions déjà remarqués, comme la surcharge de travail. Ça s’est bien déroulé!»
Mentionnons que cette rencontre a été demandée pendant plusieurs mois par les syndicats, avant d’être finalement obtenue cette semaine.
Si cette première réunion a été menée par le dévoilement des problèmes, la prochaine sera davantage axée sur les solutions possibles. «J’ai l’impression qu’ils auront des propositions à nous faire. Nous avons évoqué des pistes de solution lundi, et l’employeur n’est pas fermé à nos idées», estime Brigitte Roy.
Les changements, s’il y a lieu, seront donc mis en branle après cette deuxième rencontre.
La même journée, le CIUSSS-MCQ a également rencontré la Fédération de la santé et des services sociaux de la Confédération des syndicats nationaux (FSSS-CSN) pour les mêmes raisons.
Rappelons que deux professionnelles de la santé, qui ont préféré garder l’anonymat, ont dénoncé leurs conditions de travail difficiles au Département de médecine spécialisée de l’hôpital Sainte-Croix il y a quelques semaines. Par la suite, Brigitte Roy a aussi ciblé le département de gériatrie et celui des soins intensifs de l’hôpital Sainte-Croix, en plus d’un secteur du Centre d’hébergement et de soins longue durée (CHSLD) Frédérick-George-Heriot comme particulièrement problématiques.
Jusqu’à présent, les pistes de solutions proposées par les deux syndicats sont complémentaires : si la FSSS-CSN invite les familles à se lever debout pour leurs proches en CHSLD, la FIQ croit que les médecins doivent également supporter leurs collègues. Dans tous les cas, la création de postes à temps plein aiderait certainement les professionnels de la santé.
