La FIUSS réclame l’embauche de préposés aux bénéficiaires

La FIUSS réclame l’embauche de préposés aux bénéficiaires
Les représentants des établissements de la région présents devant le CHRTR le 1er novembre dernier.

SANTÉ. Les représentants régionaux de la Fédération de la santé et des services sociaux étaient rassemblés mardi devant le Centre hospitalier régional de Trois-Rivières pour réclamer du ministre Gaétan Barrette et du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux Mauricie/Centre-du-Québec (CIUSSS-MCQ) une augmentation du nombre de postes de préposés aux bénéficiaires à temps complet.

La FSSS-CSN déplore les conditions de travail des préposés aux bénéficiaires. Selon Claude Audy, vice-président régional de la FSSS-CSN, les préposés manquent de valorisation ainsi que de temps, ce qui est le principal ennemi dans un travail axé sur le contact humain. De plus, dans le fondement de la formation des préposés aux bénéficiaires, le respect du rythme du résident est mis de l’avant, ce qui serait impossible dans le climat actuel.

«Les résidents en CHSLD payent pour leur hébergement. Ils ont droit à des services adéquats, et ces services adéquats passent par l’ajout de préposés aux bénéficiaires à temps complet», affirme M. Audy.

«Comme intervenants de première ligne, c’est nous qui percevons les premiers signes de détresse, et ce, tant au niveau psychologique que physique des patients. Notre tâche est de plus en plus complexe et afin de garantir des soins de qualité, il est impératif que le ministre entende notre appel à l’aide», clame Jean Bottari, ancien préposé aux bénéficiaires.

La direction du CIUSSS-MCQ a annoncé dernièrement qu’elle embauchera des aides de service pour soutenir les préposés aux bénéficiaires. La FSSS-CSN s’oppose à cette mesure, soutenant que les aides de service ne peuvent accomplir qu’un nombre restreint de tâches, notamment la buanderie, et qu’aucune d’elles ne touche directement les résidents.

La FSSS-CSN tient actuellement une tournée des établissements du CIUSSS-MCQ pour expliquer aux travailleurs du réseau que la solution avancée est, selon elle, inadéquate. Elle en profite pour les inviter à signer sa pétition demandant l’augmentation du nombre de postes permanents.

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