Le plan David bien accueilli par l’UQTR

Le plan David bien accueilli par l’UQTR

Le Groupe d’actions femmes et l’Association générale des étudiant(e)s de l’UQTR ont bien accueilli les mesures annoncées par le gouvernement provincial pour contrer les violences sexuelles et demandent à participer aux éventuelles consultations pour l’élaboration de mesures visant à prévenir et contrer les violences sexuelles à l’endroit de la population étudiante.

Ces mesures, qui devraient se traduire dans les universités par une loi-cadre et des campagnes de sensibilisations, s’ajoutent aux promesses de consultation pour encadrer les initiations ayant été faites au cours des dernières semaines par la ministre de l’Enseignement Supérieur, Hélène David.

«Plus du tiers des étudiant(e)s vivront de la violence sexuelle au cours de leur parcours universitaire. Il s’agit donc d’un problème majeur dans les universités qui doit être dénoncé et pour lequel des actions doivent être entreprises», rappelle Alex Marchand, président de l’Association générale des étudiant(e)s de l’UQTR.

 «Il est primordial que les mesures qui seront mises en place reflètent la réalité universitaire et s’accompagnent de ressources financières pour assurer leur réalisation. C’est pourquoi nous souhaitons rappeler à la Ministre de l’Enseignement Supérieur, Hélène David, notre volonté de prendre part aux consultations», explique Ann-Julie Durocher, porte-parole du Groupe d’actions femmes de l’UQTR. 

Le Groupe d’actions femmes de l’UQTR et l’Association générale des étudiant(e)s travaillent en partenariat pour lutter contre les violences sexuelles dans les universités et s’impliquent notamment dans la campagne interuniversitaire « Sans oui, c’est non ! ».

Le Groupe d’actions femmes de l’UQTR est une association ayant pour mission la vigilance pour un milieu universitaire sain en dénonçant la banalisation du viol et des agressions sexuelles. L’Association générale des étudiant(e)s de l’UQTR représente plus de 10 000 étudiant(e)s.

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