Échanges animés entre Bûcherons et Rochelais

Échanges animés entre Bûcherons et Rochelais
Jean Chapleau et Judith Glykos en plein exercice de style dans Le grand départ.

C’est dans une ambiance teintée d’une certaine folie que les Bûcherons de Drummondville se sont mesurés aux improvisateurs de la ligue française Impro & Co à l’occasion du premier match saisonnier du DRI, qui se tenait vendredi soir à la Maison des arts Desjardins

Alors que la soirée s’annonçait froide et pluvieuse, les improvisateurs s’en sont donnés à cœur joie dans une série d’échanges où le talent théâtral n’avait d’égal que le surprenant sens de la répartie des joueurs se faisant face dans les scènes arbitrées par Jonathan-Hugues Potvin.

Le jeu inventé jadis par le défunt comédien Robert Gravel a conquis depuis longtemps nos cousins de l’Hexagone. Dans bien des contrés de la francophonie, se regroupent de plus en plus de comédiens aimant improviser au rythme et au style imposés par l’arbitre.

C’est le cas d’une équipe venue tout droit de Larochelle et dont le chandail de ses six membres porte la signature Impro & Co.

Les adeptes d’improvisation attendaient tout ce beau monde d’un pied ferme et c’est ainsi que l’on a pu découvrir de fabuleux improvisateurs nommés : Bruno Debroust, Léa Wohulter, Clément Fazillault, Judith Glykos et Quentin Boulegon.

Ces derniers ont croisé le fer avec les Bûcherons, l’équipe du DRI: Annie-Claude Béland, Damien Moreno, Vincent Meloche, Sarah Saint-Cyr-Lanoie, Martin Dumais et Jean Chapleau.

La diversité étant toujours de bon ton dans ce type de soirée, l’arbitre a causé plus d’une surprise à ses joueurs. Certains thèmes, surtout dans le style proposé a donné lieu à des jeux inégaux ainsi qu’à de belles surprises.

Il fallait voir Jean Chapleau et Judith Glykos improviser le thème du Grand départ sur des tons aussi différents et étonnants que celui de Tolkien, du manga ou encore de la comédie musicale anglaise. Un pur plaisir ! Chapleau et Glykos ont saisi cette belle occasion de démontrer leur large palette d’interprétation.

Les Rochelais se sont essayés à prendre l’accent québécois, ce qui a fait rigoler l’assistance. C’est toujours ainsi lorsque nos cousins empruntent les jurons québécois à lesquels ils aiment bien ajouter quelques anglicismes.

Il est pourtant  de notoriété publique que les Québécois font tout pour honorer l’héritage de Molière. Non?

Ensemble, les deux équipes sont toutefois capables du meilleur comme on a pu le constater lors de la rencontre entre Marie et Thomas, se déroulant sur sept jours. Un autre moment fort.

Le jeu des cousins d’Outre-Atlantique a cependant plu à une majorité des spectateurs dans la salle puisqu’ils ont remporté le match 10 contre 8. Quentin Boulegon et Bruno Debroust se sont vus décerner la première et troisième étoile tandis que Damien Moreno a été désigné en deuxième position.

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