Une lune de miel… à Victo

Une lune de miel… à Victo
Louis Robitaille (Photo TC Media)

HOCKEY. Louis Robitaille attendait impatiemment sa première chance dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec à titre d’entraîneur-chef. Au cours des dernières années, il a figuré parmi les candidats lors de nombreux processus d’embauche. Ce sont finalement les Tigres, il y a quelques semaines à peine, qui lui ont ouvert leurs portes.

Deux ans après avoir terminé deuxième, le directeur général de l’époque, Jérôme Mésonéro, lui préférant Bruce Richardson, Robitaille a finalement apposé son nom au bas de contrat de deux ans avec les Félins.

Il a aussitôt quitté son poste d’adjoint avec les Foreurs de Val-d’Or pour venir relever cet excitant défi dans les Bois-Francs.

Robitaille s’est rapidement magasiné un nouveau toit dans la région afin d’y vivre son idylle en compagnie de sa conjointe et de sa fille, son fils poursuivant ses études aux États-Unis.

Les dernières semaines ont donc été particulièrement mouvementées pour les Robitaille. Le nouveau pilote des Tigres a dû rapidement s’entourer derrière le banc. Il a aussi préparé minutieusement le camp d’entraînement en compagnie du directeur général Kevin Cloutier.

Si ce fut une période rocambolesque dans vie professionnelle, Robitaille s’est avéré un véritable poisson dans l’eau dans cette aventure. Il se sentait prêt pour ce nouveau défi et il en a fait la démonstration dès l’ouverture du camp d’entraînement.

L’entraîneur-chef vit, depuis sa nomination, une période d’ivresse. Il attendait depuis fort longtemps cette chance de diriger une formation de la LHJMQ. Il s’en est fallu de peu pour qu’il doive une fois de plus attendre son tour. Si Martin Raymond n’avait pas accepté un poste d’adjoint de Guy Boucher avec les Sénateurs d’Ottawa, tout indique qu’il aurait été embauché par les Tigres. Il était en tête de lice. Ironiquement, Raymond et Robitaille sont de bons amis. Ils ont travaillé ensemble avec les Voltigeurs de Drummondville. Nul besoin de discuter bien longtemps avec eux pour comprendre qu’ils partagent une philosophie similaire, celle du souci zélé du jeu défensif.

Le climax pour Louis Robitaille est survenu le week-end dernier, lorsqu’il a uni sa destinée avec sa partenaire de vie des six dernières années. Il a profité d’un rare week-end de congé dans le monde du hockey junior pour se marier. Deux jours plus tard, ila repris l’entraînement avec ses ouailles sur la glace de l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault.

«La lune de miel, elle aura lieu à Victo!», lance-t-il en rigolant.

Robitaille est visiblement aux anges. Au cours des dernières semaines, sa carrière professionnelle a pris un tournant abracadabrant. Difficile pour lui d’en demander davantage, ne serait-ce que de porter la coupe du Président au bout des bras.

Partager cet article