L’Emmerdeur : un spectacle bien ficelé et déjanté

L’Emmerdeur : un spectacle bien ficelé et déjanté

THÉÂTRE D’ÉTÉ. C’était soir de première médiatique lundi à la Maison des arts Desjardins Drummondville pour L’Emmerdeur la pièce de théâtre présentée tout l’été. Une heure et demie de pur divertissement.

À cette occasion, quelque 600 personnes (journalistes, partenaires, amis et artistes) étaient réunies afin d’apprécier cette œuvre loufoque et déjantée signée Francis Veber.

Tout juste avant le spectacle, une courte vidéo diffusée sur écran géant a donné le ton à ce qui a été présenté sur scène.

L’action commence avec l’entrée en scène de François Pignon, piteux et déprimé parce que sa femme (Monique Spaziani) l’a quitté pour le docteur Wolf (Patrice Coquereau), un neurologue réputé. Il se rend dans une chambre d’hôtel et tente de se suicider en se pendant à différents éléments du décor, dont la tuyauterie de la salle de bain provoquant une inondation. Pendant ce temps, Ralph (Normand D’Amour), un tueur à gages s’installe dans la chambre voisine. Il doit exécuter un contrat depuis la fenêtre de sa chambre donnant sur le palais de justice où est attendu le témoin clé d’un procès en corruption et homme à abattre. La tuyauterie créant un vacarme, le garçon d’hôtel (Pierre-François Legendre) accourt à la chambre de Pignon visiblement désespéré. L’employé un peu euphorique se permet de traverser par la porte commune reliant les deux chambres pour demander de l’aide. Le criminel, qui était en train de sortir son arme longue, le persuade de ne pas appeler la police (Danny Gagné), promettant de veiller lui-même sur le dépressif afin d’éviter une récidive. Il se trouve alors irrémédiablement pris dans les problèmes de Pignon, au détriment de sa mission. S’en suit une série de situations cocasses durant lesquels les rires ont fusé de toutes parts.

Le public était devant des acteurs habiles, divertissants et attachants. La mise en scène bien rythmée et sans longueur est signée Normand Chouinard. Bref, un spectacle savoureux, bien ficelé et amusant.

Avant la représentation, André Robitaille, associé et directeur artistique des Projets de la meute a même annoncé le titre de la pièce de théâtre qui prendra place à l’été 2017 : Sylvia qui mettra en vedette Pierrette Robitaille, Marcel Leboeuf ainsi que deux autres comédiens. «Après un triomphe à Broadway, l’humour de Sylvia vient séduire le Québec! Une comédie qui a du chien!» est-il écrit dans le programme de la soirée reçu lundi. Les billets sont déjà en vente.

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