Temple de la Renommée des affaires : Me Germain Jutras devient le 27e Bâtisseur

Temple de la Renommée des affaires : Me Germain Jutras devient le 27e Bâtisseur
Me Germain Jutras se dit fier d'obtenir une reconnaissance de son milieu.

RECONNAISSANCE. C’est Me Germain Jutras qui sera la personne honorée lors de la 27e cérémonie du Coquetel des Bâtisseurs de la Chambre de Commerce et d’industrie de Drummond (CCID) qui aura lieu le 25 janvier prochain à l’Hôtel Le Dauphin.

Le choix a été fait par un comité de la CCID alors que ses membres ont procédé par vote secret après avoir analysé 16 candidatures.

Avocat bien connu dans la région de Drummondville, un homme qui s’est investi pleinement au niveau professionnel et social, de par ses engagements à plusieurs niveaux durant les dernières décennies, notamment à titre de président du conseil d’administration de l’Hôpital Sainte-Croix, Germain Jutras est le premier avocat à être intronisé au Temple de la renommée des affaires de la CCID.

Lors d’une conférence de presse ce matin, le principal intéressé s’est dit honoré de recevoir ce titre et heureux de succéder à son épouse, l’ex-mairesse Francine Ruest Jutras. Il s’agit du deuxième couple à être accueilli au Temple de la Renommée, après Hector Caya et sa conjointe, Bibiane Boucher, en 1998.

«Le Coquetel des Bâtisseurs de la Chambre de commerce est une activité très populaire et surtout elle transmet une reconnaissance du milieu. J’en suis fier. D’autant plus que je suis le premier avocat à y être intronisé, 40 ans après avoir présidé la Chambre de commerce», a-t-il fait remarquer.

Comme c’est la coutume, M. Jutras aura à livrer une allocution le 25 janvier lors de la traditionnelle cérémonie. «J’aurai certainement un message de contenu à transmettre. J’ai mis sur pied une entreprise de services, un cabinet d’avocats, et j’ai eu à représenter au fil de ma carrière des gens influents et des moins influents, des gens riches et des gens moins riches. Devant la justice, le combat est continuel entre des gens qui ont des droits égaux mais des moyens inégaux», a-t-il dit.

Interrogé à savoir si le fait d’être marié à la mairesse de Drummondville a pu changer sa façon d’agir sur le plan professionnel, il a répondu par la négative, «si ce n’est que j’ai écarté des causes qui impliquaient la Ville», a-t-il précisé.

Me Jutras ne plaide plus aujourd’hui. Il agit surtout à titre de conseiller, ce qui l’occupe environ une semaine par mois, les trois autres il les passe en Floride.

Son parcours

Né à Nicolet le 13 mars 1943 et demeurant à Drummondville depuis 1949, Germain Jutras et Francine Ruest ont eu quatre filles; Christine, Renée, Anne-Marie et Michèle. À la tête du bureau d’avocats Jutras et associés depuis plus de 40 ans, son parcours professionnel est celui d’une personne dynamique.

Il complète le cours classique au Séminaire de Nicolet en 1963 et obtient sa licence en droit de l’Université de Montréal en 1966. En juin 1967, il amorce sa pratique du droit à Drummondville. Au fil des ans, il se spécialise en droit civil (contrat, construction, responsabilité, assurances, etc.) et en droit des affaires. Nommé juge à la Cour du Québec en 1977, il devient l’un des plus jeunes avocats de l’histoire à accéder à la magistrature. Il quitte cette fonction après deux années pour reprendre la pratique du droit. Depuis 1980, il agit comme «arbitre», particulièrement en droit du travail, notamment à Hydro-Québec, et la Ville de Montréal.

Me Jutras a représenté le Barreau du Québec que ce soit comme négociateur ou comme procureur à plusieurs reprises. Tout au long de sa carrière, il a aussi plaidé des causes d’importance majeure devant tous les tribunaux, incluant la Cour suprême du Canada. Il a été appelé à commenter ses rapports à maintes reprises dans le cadre d’émission d’affaires publiques, que ce soit à Radio-Canada, à TVA ou sur d’autres antennes. Tout au long de sa carrière, a aussi agi comme mentor, en favorisant l’apprentissage de jeunes avocats, parmi lesquels on trouve Me Jean-Guy Bergeron, doyen de faculté et auteur en droit des assurances, de même que Me Louis Marquis, doyen et recteur d’université.

Parallèlement à sa carrière d’avocat, il s’est montré actif dans le monde des affaires, en étant actionnaire et dirigeant de plusieurs compagnies et sociétés, dont notamment les Éditions Frédéric, éditeur à l’époque du journal Le Voltigeur, de Silo supérieur, l’un des plus importants fabricants de silos au Québec et S.P.E.Q. Géras, dont il était le seul actionnaire et qui a été la première société de placement en entreprise québécoise créée au Québec, en 1985.

Participation et engagement de Me Germain Jutras:

– Président du Club Richelieu de Drummondville en 1972 et 1982;

• Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond en 1976;

• Président-fondateur de la Corporation du Village québécois d’antan en 1977; c’est lui qui a convaincu le gouvernement du Québec d’appuyer le projet et de le soutenir financièrement;

• Président du conseil d’administration de l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville de 1983 à 1986;

• Président de la Corporation du Manoir et du Domaine Trent en 1978-1979; • Président du Parti québécois de Drummondville en 1969, 1970 et 1993

• Administrateur d’Accès Capital de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec de 1998 à 2004

• Administrateur de la Caisse populaire Desjardins Saint-Pierre de Drummondville pendant plus de 10 ans • Bâtonnier du Barreau d’Arthabaska en 1984

• Administrateur du Conseil Régional de Développement (région 04 regroupant la Mauricie et le Centre du Québec)

• Administrateur de la Société d’histoire de Drummondville • Administrateur de la Société St-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec

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