Que d’amour pour Francine Ruest Jutras!

Que d’amour pour Francine Ruest Jutras!

DRUMMONDVILLE. Francine Ruest Jutras a vraiment été fêtée hier soir.

La cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée des affaires de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID a permis d’entendre de multiples témoignages de reconnaissance envers l’ex-mairesse de Drummondville qui, pour l’occasion, était accompagnée de toute sa famille, incluant ses quatre petits-enfants.

Devant près de 300 personnes du milieu des affaires, rassemblées dans une grande salle de l’Hôtel Le Dauphin, plusieurs personnalités lui ont rendu hommage, la plupart sur enregistrement vidéo. Ainsi, Yves Grondin, Suzanne Roy, présidente de l’UMQ, Gérald Lapierre, ex-directeur général de la Ville, André Jean, notaire, Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR, Simon Proulx, des Trois Accords, Lucie Roy, directrice des services aquatiques, Pierre-Étienne Bindschedler, président de Soprema, Denise Picotin, ex-mairesse de Saint-Nicéphore, Michel Ferré, maire de La Roche-sur-Yon , et son successeur Alexandre Cusson ont salué ses nombreuses réalisations. Simon Proulx a certes livré le message le plus humoristique, se permettant de l’appeler Francine et même… jolie brunette!

Après tous ces hommages, y compris un petit mot envoyé par le ministre Laurent Lessard, les invités ont accordé à Francine Ruest Jutras une ovation comme on en n’a pas vu souvent pour une Drummondvilloise.

«Je n’aurais jamais pensé que j’allais être en politique municipale pendant 30 ans», a confié d’entrée de jeu Mme Ruest Jutras, qui a d’abord été élue comme conseillère en 1983 avant de l’être à la mairie en 1987 et ce jusqu’en 2013.

Dans un discours livré avec passion, elle a rappelé les moments marquants de sa vie, ceux qui l’ont formée, à commencer par son entrée au couvent des sœurs sur la rue Marchand. «Les religieuses ont fait beaucoup pour moi, me permettant d’accéder à des études supérieures, au Collège Brébeuf (à Montréal) où nous n’étions que deux filles et 90 garçons. C’est là que j’ai réalisé que je pouvais avoir ma place dans un monde masculin», a révélé celle qui est devenue la première femme à occuper la présidence de l’UMQ (Union des municipalités du Québec).

Ella a aussi eu de bonnes pensées pour les gens de son proche entourage, son mari Germain, un «homme intelligent qui n’a cessé de m’encourager», ses enfants, ses adjointes Hélène et Renée, sa partenaire de toujours Mme Cajolet, et autres membres d’une équipe compétente au sein de l’appareil municipal avec qui elle a développé une belle complicité.

Francine Ruest Jutras ajoute que lorsqu’elle a été mandatée pour voir à préparer un plan d’aménagement pour les cinq MRC lui a donné le goût de la politique. «Cela a été déterminant pour ma carrière, ça m’a ouvert des perspectives», a-t-elle mentionné.

Comme elle l’a fait remarquer en fin de soirée, «je me rends compte que rien n’a été inutile au fil des événements. Même lorsque je travaillais la fin de semaine au magasin (de chaussures) de mon père, j’ai appris comment bien servir la clientèle. Sans qu’on le sache sur le coup, il n’y a rien d’inutile».

Dans la «galerie des bâtisseurs», Francine Ruest-Jutras rejoint Jean-Yves Milot et 25 autres personnalités. Cette cérémonie annuelle se déroule depuis 1996 à l’Hôtel Le Dauphin, dans le cadre du Coquetel des bâtisseurs.

Le fils de Gilles Latulippe présent

Par ailleurs, la cérémonie a également permis à Geneviève et Caroline Milot copropriétaires de l’Hôtel & Suites le Dauphin de faire connaître le récipiendaire 2015 du «Prix Jean-Claude-Milot». Cet honneur est remis chaque année à une personne, un organisme ou une institution, dont l’action a entraîné des répercussions importantes dans le domaine du tourisme pour notre région.

Cette année, ce prix a été décerné au Théâtre d’été de Gilles Latulippe et c’est Olivier Latulippe qui s’est présenté pour recevoir les honneurs au nom de son regretté père. Cette reconnaissance était accompagnée d’une œuvre originale intitulée «P’tits pêcheurs, gros poissons», signée de Ginette Laplante, artiste de la région.

Geneviève et Caroline Milot ont profité de l’occasion pour annoncer des investissements en 2015 dont celui qui consistera à refaire la façade de l’Hôtel Le Dauphin au cours de l’été prochain.

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