Réalité augmentée : une nouvelle application signée Synaptik

Réalité augmentée : une nouvelle application signée Synaptik
Jean-Pierre Léveillée

DRUMMONDVILLE. Réalité augmentée. L’expression est à la mode dans plusieurs domaines et ce n’est pas l’effet d’une nouvelle drogue. Cela pourrait se définir comme une hyperprésence. Les jeunes de l’entreprise Synaptik Média, à L’Avenir, l’ont bien compris et ont développé une application unique pour exploiter davantage ce nouveau phénomène.

Jean-Pierre Léveillée, président de Synaptik, a commencé à y penser il y a un peu plus de deux ans, au moment où l’expression commençait à laisser entrevoir ses futures réalisations. Essentiellement, le concept consiste à insérer des images virtuelles animées dans le monde réel en passant par un téléphone intelligent ou une tablette électronique.

«Je prendrai l’exemple de l’un de nos clients, Mur Design. Mettons que l’on veut mettre un nouveau divan dans le salon. On peut placer le divan, choisi dans un catalogue, dans l’image de la tablette qui filme le salon et on a tout de suite l’effet que ça donne. On peut même se déplacer avec la tablette et voir l’effet sur plusieurs angles alors que le divan, en 3D, reste à l’endroit où il a été placé au départ», d’expliquer Jean-Pierre Léveillée, qui ajoute que l’investissement au sein de l’entreprise a certes dépassé les 100 000 $.

Synaptik a développé une application de réalité augmentée pour le réseau de vitriers automobiles VitrXpert, laquelle a été dévoilée au Salon de l’auto de Montréal 2015.

«En gros, de préciser à son tour Jasmin Boisvert, directeur général adjoint de l’entreprise, l’application permet aux utilisateurs d’interagir et de jouer avec le conseiller virtuel de VitrXpert simplement en pointant leur appareil mobile ou tablette en direction de certains déclencheurs spécifiques que sont les produits et les services. Ça devient une expérience unique et divertissante. L’application est disponible au grand public sur Google Play et sur Apple Store».

La trouvaille de Synaptik n’a pas de nom encore. «Nous développons une application spécifique pour chaque client, mais prochainement il sera possible de fabriquer une version pouvant servir à plusieurs clients en même temps et le coût en sera moindre pour chacun d’eux. Chose certaine, l’application peut servir autant dans le domaine de la vente que dans le milieu industriel ou éducatif», donne à entendre le président de l’entreprise qui compte présentement sept employés. Ces artistes-informaticiens, pour utiliser un terme qui traduit le mieux leur travail, sont à l’œuvre devant plusieurs écrans dans un petit local situé au deuxième étage de la Maison de la Culture.

«Il n’existe pas beaucoup d’entreprises comme la nôtre au Québec et nous sommes convaincus que les technologies actuelles nous permettront d’aller beaucoup plus loin. Le potentiel est inimaginable. Entretemps, nous poursuivons notre travail avec des clients tels que Soprema, Cascades, Canimex et la Ville de Drummondville entre autres. L’expansion de Synaptik est graduelle. Nous compterons sans doute plus de 10 employés à la fin de l’année», d’affirmer Jasmin Boisvert.

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