Des circonstances obscures entourent la mort d’une jeune femme de 26 ans qui, arrivée par ambulance vers 23 heures à l’Hôpital Sainte-Croix, vendredi dernier, est décédée une heure plus tard.
Une enquête est menée par la Sûreté du Québec, division des crimes majeurs de Montréal, qui demeure avare de commentaires. L’agent Richard Gagné s’est limité à dire que les enquêteurs continuaient leur travail. "Aucune hypothèse n’est écartée pour le moment. L’autopsie pourra certainement nous éclairer davantage", a-t-il mentionné, ajoutant que l’identité de la victime ne pourra être divulguée que dans quelques jours.
Le coroner Yvon Garneau mène aussi une investigation sur ce décès étrange. Il a fait savoir que, dans ces circonstances, il doit ordonner une autopsie judiciaire au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal ainsi que des prélèvements sanguins spécifiques afin d’aider la police dans son travail d’enquête. Me Garneau a précisé que l’on devra également porter à la connaissance du pathologiste des conditions médicales pré-existantes.
La victime a-t-elle été violentée, agressée, violée, ou a-t-elle simplement succombé à la suite d’un arrêt cardiaque? Rien n’est écarté pour le moment.
Des experts en scène de crime de la SQ ont visité le domicile de la victime au cours de la fin de semaine et des personnes proches ont été rencontrées par les policiers. Aucune personne n’a été arrêtée en rapport avec cette affaire.
Selon certaines informations, la jeune femme, qui serait d’origine asiatique, ne vivait à Drummondville que depuis six mois, mais d’autres indices permettent de croire qu’elle y demeurait depuis trois ans.
