Ouverture locale : les Voltigeurs lessivés 73 à 7

Ouverture locale : les Voltigeurs lessivés 73 à 7
L'après-midi a été long pour les Voltigeurs, même si la deuxième demie s'est déroulée en temps continu. (Photo : Ghyslain Bergeron)

FOOTBALL. L’ouverture locale ne s’est certainement pas passée comme le souhaitait l’entraîneur-chef des Voltigeurs du Cégep de Drummondville, Patrice Marcoux. Ce dernier a vu son équipe s’incliner 73 à 7 contre les Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe, samedi, à Drummondville. Après le match, il peinait à trouver les mots justes au sujet de la prestation de sa troupe.

«J’ai de la difficulté à expliquer ce qui s’est passé, a avoué Patrice Marcoux. Ce qu’ils ont fait, c’est ce qu’on avait vu d’eux sur le vidéo. Ils ne nous ont pas surpris avec des jeux différents. On jouait beaucoup de défensive homme à homme et on s’est fait battre athlète contre athlète. Ils ont été meilleurs que nous.»

Patrice Marcoux (Photo : Ghyslain Bergeron)

La défensive des Voltigeurs n’a pas arrêté une seule fois les Lauréats, lors des deux premiers quarts. À la demie, la marque était déjà de 51 à 7. La totalité de la deuxième demie s’est déroulée en temps continu. Le seul moment où les Voltigeurs ont pu se réjouir est lorsque le quart-arrière recrue Marc-Antony Lussier, qui a remplacé le vétéran Guillaume Précourt, a repéré son coéquipier Jean-Sébastien Bouthillette dans la zone payante, quelques minutes avant la fin de la première demie. Or, dès le jeu suivant, le retourneur des Lauréats, Guillaume Trousseau-Viens, a décampé sur une distance de plus de 90 verges pour ramener le botté de reprise des Voltigeurs jusque dans la zone de but.

«Cela a scié les jambes des gars, a révélé l’entraîneur-chef des Voltigeurs. Je m’attendais à ce qu’on soit sur une lancée. Ça montre le caractère de Saint-Hyacinthe, ils ont gagné le Bol d’Or l’an passé. Je m’attendais qu’on soit plus dans le match. C’est ma pire défaite à vie comme entraîneur-chef et coordonnateur défensif.»

Ce dernier a souligné que le manque de profondeur de sa formation au poste de secondeur, avec seulement quatre athlètes à cette position, a fait mal à sa formation. Il convient que cela n’a pas aidé à freiner le jeu au sol des Lauréats. L’attaque de Saint-Hyacinthe a terminé la rencontre avec une récolte de dix touchés et près de 500 verges, dont 149 verges au sol.

Se regarder dans le miroir

La défensive du Cégep de Drummondville n’a pas freiné les Lauréats en première demie. (Photo : Frédéric Marcoux)

«Ce qu’on a dit aux gars après le match est qu’il va falloir qu’ils se regardent dans le miroir et qu’ils se disent : “qu’est-ce que je peux faire de plus pour aider cette équipe-là?”. Quand on accorde 51 points en une demie, ce n’est pas la faute d’une personne, estime Patrice Marcoux. Ça peut passer par plus d’heures de vidéo des matchs, par faire ses heures au gymnase en semaine, tous les petits détails. Il faut que ça vienne d’eux.»

Dans la défaite, le pilote des Voltigeurs a tout de même aimé ce qu’il a vu de son pivot recrue Marc-Antony Lussier qui a fait la démonstration de son potentiel à quelques occasions. Patrice Marcoux a également eu de beaux mots pour le receveur recrue Philip Denis.

«Pourquoi ce sont les jeunes qui se lèvent, se questionne l’entraîneur-chef. Il y en a des vétérans dans cette équipe-là. Ils sont où (sic) ? […] Il va vraiment falloir que les gars soient en mesure de se poser des questions entre eux. On a beau appeler n’importe quel jeu, il faut que les gars jouent en équipe. En ce moment, bizarrement, ce sont les jeunes qui montrent les plus belles choses.»

Le prochain match qui aura lieu sur la route samedi prochain sera important pour les Voltigeurs. Ils affronteront les Indiens du Collège Ahuntsic, une équipe qui n’a également pas savouré la victoire en deux matchs cette saison. Pour éviter de voir sa troupe subir une troisième défaite consécutive, Patrice Marcoux a l’intention de resserrer sa défensive. Il souhaite également voir son attaque afficher plus de constance.

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