CENTRE-DU-QUÉBEC. C’est sous le thème «Rayonner dans notre région» que s’est tenue, jeudi le 6 septembre dernier au palais de justice de Victoriaville, l’ouverture officielle des tribunaux pour le territoire couvert par le Barreau d’Arthabaska. Cet événement s’est tenu en présence d’une soixantaine d’avocats ainsi que de plusieurs dignitaires et représentants de la magistrature.
Pour Me Julie Garneau, Bâtonnière du Barreau d’Arthabaska, l’administration de la justice ne pourrait être la même sans la présence des avocats. Ces derniers sont des gens impliqués dans leur milieu : plusieurs siègent au sein de différents conseils d’administration et participent à la vie communautaire de la région. Ils jouent un rôle actif dans la société.
Selon cette dernière, rayonner dans la région veut aussi dire de s’assurer pour le Barreau d’Arthabaska que la population ait accès à des services juridiques variés pour répondre efficacement à ses besoins. À cet égard, elle a profité de l’ouverture des tribunaux pour lancer un défi aux avocats membres du Barreau d’Arthabaska.
«Il nous appartient, en quelque sorte, de trouver le moyen d’offrir à la population une offre de services élargie répondant à l’ensemble des besoins sur notre territoire», dit-elle en précisant que les choses évoluent vite et qu’il faut avoir la capacité de s’ajuster et s’adapter. La pénurie de main-d’œuvre et des services que pourraient offrir aux entreprises et organismes les avocats dans le domaine du droit de l’immigration pour appuyer les entreprises constitue un bel exemple d’adapter l’offre de services à de nouveaux besoins, a précisé la bâtonnière Garneau.
Cette dernière a également profité de l’occasion pour aborder le dossier de l’aide juridique qui sera un enjeu important au cours des prochains mois, alors que des négociations avec le gouvernement s’entament à ce sujet.
«Pour nous, membres du Barreau, ce dossier sous-tend une valeur fondamentale pour notre société : s’assurer que tout le monde ait accès à l’avocat de son choix. Car il ne faut se le cacher : de moins en moins d’avocats acceptent des mandats d’aide juridique, dont les tarifs sont nettement en-deçà des coûts réels, faisant en sorte que le justiciable n’a pas vraiment le loisir de choisir l’avocat de son choix», a indiqué Me Garneau.
Lors de la cérémonie, les participants ont pu également apprécier les interventions du juge en chef associé de la Cour supérieure, l’Honorable Robert Pidgeon, ainsi que de la juge Danielle Côté de la Cour du Québec représentante de Lucie Rondeau, juge en chef. Me Serge Bernier, membre du conseil d’administration du Barreau du Québec, et Me Isabelle Bonin, directrice générale de l’Association des avocates et avocats de province, ont également profiter de cet événement pour s’adresser à l’assistance.
Rappelons que le Barreau d’Arthabaska regroupe 250 avocats répartis dans trois districts, soit Arthabaska, Drummond et Frontenac.
