Jean-François Lisée en opération de charme au Centre-du-Québec

Jean-François Lisée en opération de charme au Centre-du-Québec

POLITIQUE. À l’aube des élections provinciales de 2018, le chef du Parti québécois Jean-François Lisée est de passage à Drummondville, qui fut jadis un bastion péquiste. 

Une des lignes maitresses de Jean-François Lisée, lui-même originaire du Centre-du-Québec, est de mieux encadrer les petites et les moyennes entreprises (PME). «On croit beaucoup que l’État peut accompagner les projets locaux, notamment en matière d’exportation. Le gouvernement doit accompagner les PME et préparer la relève entrepreneuriale», a-t-il affirmé devant une trentaine de militants samedi, à l’hôtel Best Western de la rue Hains.

«25 000 chefs d’entreprise quitteront leur poste pour partir à la retraite. Il faut s’assurer que la transition se fasse bien, et localement. C’est essentiel que ça ne parte pas à l’étranger», martèle Jean-François Lisée, qui souhaite qu’un éventuel gouvernement péquiste en 2018 soit celui des entrepreneurs. Le dossier de la vente de la fromagerie Lemaire, entre autres à cause de la relève, est encore frais dans les mémoires…

Donner plus de pouvoirs aux professionnels de la santé

Si le chef du Parti québécois souhaite désengorger les urgences, il compte le faire en donnant plus de pouvoirs aux infirmières, aux pharmaciens et aux autres professionnels de la santé afin de diminuer les responsabilités des médecins. «Ils doivent avoir plus de tâches à faire eux-mêmes, croit le politicien. Ils sont formés pour le faire, et à coûts moindres.»

La réforme en santé et la centralisation de l’administration des hôpitaux centricois vers la Mauricie en a fait grogner plusieurs au cours des dernières années. D’après Jean-François Lisée, cela a assez duré. «On a vécu la plus grande centralisation du pouvoir en santé en Amérique du Nord. C’est moyen-âgeux comme fonctionnement, et notre défi va être de redonner aux hôpitaux locaux des interlocuteurs valables qui prendront des décisions localement. Sans faire une autre révolution de structure, on va déconcentrer le pouvoir afin que les communautés se réapproprient leurs hôpitaux.»

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