Virus informatique : «Aucune donnée personnelle n’est compromise»

Virus informatique : «Aucune donnée personnelle n’est compromise»
Serveur de la Commission scolaire des Chênes. (Photo : Archives - Erika Aubin)

ÉDUCATION. Un virus informatique majeur est implanté dans le système informatique de la Commission scolaire des Chênes (CSDC) depuis jeudi dernier. Celle-ci souhaite assurer à la population qu’aucune donnée personnelle n’est présentement compromise.  

«Nous savons que ça peut être inquiétant ce virus. À l’ère du numérique, nous faisons confiance à nos appareils pour plusieurs activités, comme le paiement en ligne. Nous avons réagi très rapidement en fermant le réseau afin qu’aucune communication ne se fasse avec l’extérieur. Pour l’instant, nous n’avons aucun indice qui nous laisse croire que nos banques de données ont été altérées ou diffusées. Une firme spécialisée a été engagée pour s’assurer que les données conservent leur intégrité», affirme Lucien Maltais, directeur général de la CSDC. Il confirme également que tous les services sont maintenus, malgré un quotidien perturbé pour les employés, tels que les professeurs.

«Notre personnel est très collaboratif. C’est un ajustement majeur pour que les activités se maintiennent. Dans une situation comme celle-ci, on se rend compte de notre dépendance à l’informatique et à nos applications», ajoute le directeur général.

Plus de peur que de mal

La CSDC ne sait toujours pas comment ni pourquoi ce virus est entré dans le système. Selon la firme de sécurité engagée, il y a plusieurs pirates professionnels qui font cela comme travail. «C’est une industrie. Ils infiltrent les réseaux d’entreprises et tentent de dérober de l’information, comme des données bancaires. On ne sait pas ce qu’ils ont voulu faire en implantant ce virus. Puisque nous avons agi très tôt en fermant les barrières de notre système, nous avons limité les impacts», rappelle M. Maltais.

Certaines activités ont pu reprendre leur cours normal, comme les courriels, la téléphonie et les tableaux numériques qui ne sont pas branchés aux serveurs. Les paies seront distribuées comme à l’habitude, puisque la CSDC avait prévu le coup.

Une des solutions à ce virus serait de rebâtir le système avec des serveurs sains. Ce processus engendrerait une perte de données, mais qui serait mineure selon Lucien Maltais. «Ce qui nous inquiète, c’est le temps que ça prendrait. Nous travaillons donc à trouver des moyens, par exemple pour les cours en ligne. Il faut aussi instaurer une sécurité supplémentaire afin que cette situation ne se reproduise pas», souligne-t-il.

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