ÉCONOMIE. Présentement à Tunis, le maire de Drummondville et le directeur général de la Société de développement économique, Alexandre Cusson et Martin Dupont, ont convié les médias à un point de presse téléphonique à 13h30 cet après-midi durant lequel on annoncera un nouveau partenariat d’affaires avec ce pays d’Afrique du Nord.
Selon nos sources, la Ville et la SDED auraient signé une ou des ententes à Tunis, en Tunisie, visant à combler les besoins criants en main-d’œuvre spécifiquement dans le domaine métallique.
C’est que depuis plusieurs mois déjà, des entreprises comme le Groupe Soucy recherchent, en vain, plusieurs employés formés spécifiquement dans ce champ d’activités.
D’ailleurs, dans un article publié dans L’Express l’été dernier, Éric Côté, président et chef de l’exploitation du Groupe Soucy, avait indiqué que le manque de main-d’œuvre créait des difficultés de rendement.
«Présentement, il y a des machines qui sont arrêtées. Pas assez de personnel. C’est très difficile. S’il y a des gens qui veulent travailler, on va les prendre», avait-il indiqué.
Au cours des derniers mois aussi, l’entreprise a ouvert ses horizons et a commencé à recruter à l’étranger, notamment pour des postes en usinage.
«On embauche en France et en Tunisie. Ça coûte cher, mais on a du mal à trouver des gens au Québec qui font de l’usinage cinq axes», avait-il indiqué à un journaliste du magazine L’Actualité, en janvier 2018.
Actuellement, Drummondville compte 125 familles européennes ou tunisiennes qui travaillent localement, comblant du coup certains besoins en main-d’œuvre.
L’un des avantages est que ces gens parlent français.
«On cible les meilleurs», avait déjà assuré Martin Dupont au sujet du recrutement à l’étranger.
Le taux de chômage chez les jeunes en Tunisie frôle les 30%.
De quelle façon prendra forme le partenariat qui sera annoncé cet après-midi? C’est ce qu’il reste à savoir.
