Quatre ou cinq candidats seront rencontrés

Quatre ou cinq candidats seront rencontrés
Éric Verrier (Photo TC Media – archives

HOCKEY. Deux semaines après le renvoi du directeur général Dominic Ricard, les administrateurs des Voltigeurs s’affairent activement en coulisse afin de lui trouver un successeur.

Selon diverses sources, l’organisation aurait sondé l’intérêt de Guy Boucher, Éric Veilleux et Jean-Philippe Glaude au cours des derniers jours. Plusieurs autres noms ont également été soulevés jusqu’ici, dont ceux de Mario Duhamel, Dominique Ducharme, Patrick Charbonneau, Patrice Bosch et Luc Dagenais.

Refusant de dévoiler l’identité des postulants au poste de dg, le président des Voltigeurs, Éric Verrier, a néanmoins révélé avoir reçu une trentaine de candidatures jusqu’ici.

«Par respect pour les candidats, on ne donnera pas de noms pour l’instant. Actuellement, on en est à l’élaboration d’une liste de quatre ou cinq candidats qu’on va rencontrer une première fois d’ici les deux prochaines semaines. Certains sont sous contrat avec d’autres équipes, parfois à l’extérieur du pays. On a donc besoin d’autorisations pour leur parler», a expliqué Verrier.

Ces rencontres informelles permettront aux têtes dirigeantes des Voltigeurs de se faire une opinion sur chaque candidat.

«On va échanger avec eux sur plusieurs sujets. En fait, ils auront autant de questions à nous poser que nous. Après ces rencontres, le poste ne conviendra peut-être plus à certains. De notre côté, on pourrait vouloir rencontrer d’autres candidats. On verra où ça va nous mener.»

Se disant à la recherche d’un homme de hockey passionné qui adhérera à la philosophie et aux valeurs de l’organisation, Verrier n’écarte aucune possibilité, y compris celle de confier les doubles fonctions de dg et d’entraîneur-chef à l’heureux élu.

Figure mythique des Voltigeurs depuis qu’il a guidé l’équipe à la conquête de la Coupe du Président en 2009, Guy Boucher est actuellement à la recherche d’un poste d’entraîneur-chef dans les rangs professionnels.

Ancien pilote du Drakkar et des Cataractes, Éric Veilleux dirige les Admirals de Norfolk (ECHL) depuis le début de la présente campagne. Il a déjà été approché par les Voltigeurs l’automne dernier, lors du congédiement de Martin Raymond.

Ancien défenseur des Voltigeurs au tournant des années 2000, Jean-Philippe Glaude est actuellement dépisteur au sein de l’organisation des Predators de Nashville.

Le crédit aux Huskies

Dans un autre ordre d’idées, Éric Verrier a accepté de faire un bref retour sur la contre-performance de son équipe au premier tour des séries éliminatoires. Bien que déçu par la tournure des événements, le président des Voltigeurs a préféré attribuer le mérite aux Huskies.

«On affrontait une très grosse machine de hockey. Les Huskies n’ont pas de faiblesse; ils sont équilibrés à toutes les positions. De notre côté, on est rentré dans les séries hypothéqués physiquement et sans être à notre pleine confiance. On a rivalisé avec eux pendant certaines périodes, mais pas pendant 60 minutes. Ils nous ont fait payer le prix pour chacune de nos erreurs, notamment avec leur avantage numérique dévastateur.»

Verrier s’est également prononcé au sujet des maigres foules qui se sont déplacées au Centre Marcel-Dionne lors des deux dernières parties de l’équipe.

«Dans les circonstances, je ne m’attendais pas à voir des foules de 2500 spectateurs. Non seulement les matchs étaient disputés sur semaine, mais on tirait de l’arrière dans la série. Malgré tout, les partisans qui étaient là ont encouragé l’équipe jusqu’à la toute fin», a-t-il souligné.

Malgré les grands bouleversements qui auront secoué les Voltigeurs au cours de la dernière campagne, Verrier envisage l’avenir de l’équipe avec optimisme.

«On ne peut pas refaire le passé. Nous, on regarde en avant. Présentement, notre but est de doter l’organisation d’une structure hockey qui va nous permettre d’obtenir de bons résultats sur la glace.»

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