Des images marquantes du passé reprendront vie au parc Woodyatt

Par Jessica Ebacher
Des images marquantes du passé reprendront vie au parc Woodyatt

De chaque côté des installations

PHOTO. C’est au parc Woodyatt que des images marquantes de l’histoire de Drummondville reprendront vie, au printemps, sous forme de panneaux stylisés qui amèneront l’observateur à se déplacer pour être témoin de ce qu’ils racontent.

C’est donc sur ce site fraîchement métamorphosé que les installations photographiques instiguées par le Musée populaire de la photographie seront érigées. Rappelons que celles-ci, d’une hauteur de 10 à 12 pieds et d’une largeur d’environ 20 pieds, mettront à l’avant-plan huit photographies illustrant Drummondville. De chaque côté, deux photos pourront être admirées, et ce, selon l’endroit où sera placée la personne qui regardera l’œuvre.

«Quand j’ai conçu le projet, c’était pour encourager une participation des spectateurs. Donc ils doivent être actifs; ils doivent marcher devant et autour pour trouver le point de vue idéal pour voir les images complètes», explique le responsable du projet et directeur général du Musée, Jean Lauzon.

L’emplacement précis reste à être déterminé, mais les plans architecturaux sont terminés et les photos sont choisies. Un comité a été mandaté pour soumettre, il y a environ deux mois, des images au conseil municipal. La proposition a été acceptée telle quelle, ou presque, fait savoir M. Lauzon. La fabrication des composantes se complètera au cours des premiers mois de 2015 et l’inauguration pourrait avoir lieu en juin.

Quatre thématiques seront illustrées, soit l’environnement, avec la rivière Saint-François; l’industrie, notamment par l’importance du textile à l’époque; les activités sportives, avec, entre autres, la Coupe du Président gagnée par les Voltigeurs en 2009, ainsi que la culture et le patrimoine.

Entente de services à revoir

Le conseil municipal de Drummondville a récemment formé un comité chargé de revoir les services offerts au Musée populaire de la photographie. «Ce qu’on m’a proposé, c’est de former un comité pour que la Ville nous aide, dans notre développement, en nous proposant certains services municipaux pour nous donner un coup de main», indique M. Lauzon. Selon lui, il n’est pas question que le financement de l’organisme, qui est de 45 000 $ annuellement, soit revu.

Rappelons que plus tôt cette année, la conférence régionale des élus (CRÉ) a cessé l’aide financière de 30 000 $ qu’elle octroyait à l’organisme depuis six ans. «Ça été un coup dur pour nous autres», commente le directeur.

Comme cette source de financement représentait environ le quart de ses revenus, le Musée a dû revoir sa stratégie. Pour réduire les dépenses, les salaires ont diminué, les budgets en publicité ont été coupés et les projets de diverses publications ont été mis de côté. Pour augmenter les revenus, les coûts d’entrée ont été revus à la hausse, la vente de caméras anciennes a débuté, un service d’évaluation de caméras a été mis en place, des objets promotionnels ont été produits et il sera dorénavant possible de louer des caméras. Jean Lauzon souhaite également profiter davantage de l’achalandage qu’amènent les expositions extérieures et offrir aux entreprises et organismes de louer l’une des cinq expositions appartenant au Musée.

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