«Signé Véronique Rousseau, chocolatière» a maintenant sa fabrique

Par Gerard Martin
«Signé Véronique Rousseau, chocolatière» a maintenant sa fabrique

Tout baigne dans le chocolat pour Véronique Rousseau depuis octobre dernier, alors que cette jeune femme de Notre-Dame-du-Bon-Conseil vole de ses propres ailes à la tête de sa fabrique où elle produit ses créations et donne son nom à ses gourmandises.

«Signé Véronique Rousseau, chocolatière» est en effet le nom qu’elle a choisi pour identifier autant sa fabrique que les délicieux chocolats et les confiseries qui en ressortent pour aller tenter les gourmets…et peut-être même les simples gourmands défilant devant les tablettes de ses rares premiers détaillants choisis sur le volet.

En jeune femme d’affaires sérieuse et réfléchie, Véronique n’entend pas brûler d’étape dans le développement de sa chocolaterie, et c’est pourquoi, pour le moment, elle se concentre à bien desservir les cinq premiers points de vente qu’elle a stratégiquement établis pour écouler sa production artisanale.

À tout seigneur tout honneur, celle qui s’est distinguée comme représentante du Canada au World Chocolate Masters (WCM) à Paris en 2011, raflant le prix du vote populaire, a placé son premier point de vente dans son patelin, au Marché Bon-Conseil, à quelques centaines de mètres de sa chocolaterie.

Mme Rousseau est également très fière de l’accueil qu’a réservé à ses chocolats et confiseries le Marché Clément en lui trouvant une niche dans ses deux succursales IGA Extra de Drummondville et au IGA du secteur Saint-Charles.

Et pour sortir un peu son territoire, les produits «Signé Véronique Rousseau, chocolatière» se retrouvent également du côté de Trois-Rivières, chez Fouquet Morel.

«Pour le moment, je concentre mes efforts à répondre aux attentes de ces marchands qui donnent une belle visibilité à mes créations et me permettent de me bâtir une clientèle. Bien sûr, quand je me sentirai prête et que je serai en mesure d’accroître ma production, j’entends élargir à la fois mon territoire et ma gamme de produits», confie celle qui, en plus de ses nombreuses marques de reconnaissance, détient à la fois un diplôme en pâtisserie et un autre en cuisine du Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau, Centre Marie-Rivier.

D’ailleurs, si tout va comme prévu, Véronique entend dès ce printemps développer aussi du côté de la pâtisserie où elle a déjà quelques recettes en réserve.

En attendant, elle avoue être agréablement surprise de l’accueil que connaissent ses chocolats, ses petites bouchées, ses suçons et autres confiseries qui portent sa signature.

Bien sûr, celle qui a ravi autant les gens du milieu et le public à Paris avec sa pièce montée géante intitulée «Le cacao, cadeau du Dieu Quetzalcoatl», ne délaisse pas cet aspect de son travail.

C’est pourquoi, elle éprouve toujours un plaisir particulier à faire des montages sur commande ou pour son propre plaisir, comme ce sera le cas cette fin de semaine, avec ses masques et accessoires en chocolat.

Ceux-ci trouvent leur place dans le cadre de sa participation à l’événement «Je t’aime en chocolat» qui a lieu, au Marché Bonsecours, les 8, 9 et 10 février.

Il s’agit pour Véronique Rousseau, tout comme les autres chocolatiers, de se faire connaître du public, tout en mettant en valeur leurs créations dont, dans ce cas précis, lors du volet «Grand Défilé de mode chocolaté».

Un bon coup de pouce

Si Véronique Rousseau est aujourd’hui à la tête de sa petite entreprise, elle le doit d’abord aux efforts qu’elle a faits ces dernières années pour retourner aux études et apprendre son métier, pour ne pas dire ses métiers.

Elle est toutefois fort reconnaissante à l’endroit de la Société de développement économique de Drummondville qui lui a d’abord consenti une subvention de 6000 $, à même le Fonds jeunes promoteurs, pour l’aider dans le démarrage de sa fabrique de chocolat.

Mme Rousseau estime que cette aide financière lui a permis de devancer le lancement de son entreprise, et ce, sans compter les autres supports et les conseils qu’elle a reçus des spécialistes de cet organisme pour lequel elle est très reconaissante.

Personne ne connaît l’avenir, et même si elle ne souhaite pas mettre en place une grande entreprise, Mme Rousseau espère néanmoins que d’ici quelques années, elle pourra être en mesure de donner un emploi à quelques personnes qui, comme elle, ont la passion des produits chocolatés et des pâtisseries.

En attendant, elle accueille avec grand soulagement l’aide au quotidien de ses proches qui lui permettent de réaliser ce beau rêve qui a pour nom «Signé Véronique Rousseau, chocolatière».

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