Un choix évident pour Gabrielle Plourde

Photo de Louis-Philippe Samson
Par Louis-Philippe Samson
Un choix évident pour Gabrielle Plourde
Gabrielle Plourde a été recrutée par les Gee Gees de l'Université d'Ottawa. (Photo : gracieuseté)

HOCKEY. Dès qu’elle a visité les installations des Gee-Gees et le campus de l’Université d’Ottawa, Gabrielle Plourde a su qu’elle voulait y poursuivre ses études et son parcours au hockey.

La Cyrilloise de 20 ans n’a pas eu besoin de réfléchir longtemps à la proposition de l’Université d’Ottawa. Quelques établissements l’ont approché, elle qui a aussi pris le temps de visiter des universités québécoises avant d’arrêter son choix.

«J’ai choisi les Gee-Gees parce que les installations sont vraiment très belles. Ça a été un coup de cœur. Ottawa est une belle ville. Puis, je connais quelques filles qui sont là-bas. Je vais bien m’entendre avec elles. Les entraîneurs et les mesures qui sont en place pour nous prendre en charge m’avaient l’air très bien. Je me suis sentie bien, c’était chaleureux. Ça a été clair pour moi que je voulais continuer mon processus au hockey avec les Gee-Gees», a raconté l’attaquante.

C’est lors de sa deuxième année avec les Titans du Cégep Limoilou que les équipes universitaires ont pu approcher Gabrielle Plourde dans l’objectif de la recruter. C’est à ce moment qu’elle a pu visiter les établissements avant que la pandémie de la COVID-19 n’éclate. Le recrutement a été officialisé cet été, lorsque les Gee-Gees en ont fait l’annonce.

Après une année lors de laquelle les occasions de pratiquer son sport ont été moins nombreuses, Gabrielle est impatiente de se retrouver de nouveau dans l’entourage d’une équipe. «Je suis prête et j’ai hâte. Surtout avec la COVID, on est toutes vraiment fébriles à l’idée de retourner sur la glace. J’ai hâte de voir la concurrence qu’on va avoir, où on va se situer dans la ligue et la différence entre les niveaux de jeu collégial et universitaire», a-t-elle admis.

Atteindre ses objectifs

En plus des Gee-Gees, Gabrielle Plourde a aussi été invitée à participer au camp estival d’Équipe Canada. Elle n’a, cependant, pas pu y prendre part alors qu’elle soigne présentement une blessure. Le fait d’être remarquée par l’équipe nationale représente aussi une opportunité qu’elle souhaite saisir.

Gabrielle Plourde. (Photo gracieuseté)

«C’est vraiment un honneur d’être considérée par Hockey Canada. Au hockey féminin, on n’a pas la chance d’avoir un repêchage pour la LHJMQ ou la LNH. Équipe Canada devient donc notre gros objectif pour toutes les filles. En étant sur leur liste, je sais qu’ils vont continuer de m’observer durant toute la saison. Je veux continuer de progresser le plus possible. En étant invitée par Équipe Canada, je suis certaine que je vais pouvoir continuer d’améliorer mon style de jeu pour pouvoir éventuellement faire l’équipe plus tard», a-t-elle affirmé.

Celle-ci est aussi confiante que les entraîneurs des Gee-Gees lui donneront tous les outils nécessaires pour qu’elle atteigne son plein potentiel. «Les coachs sont vraiment incroyables à Ottawa. J’ai toujours joué contre des équipes du Québec, donc d’avoir des filles de l’Ontario dans mon équipe, ça peut amener un autre style de jeu. J’ai hâte de voir ce que ça va donner», a lancé l’ailière droite.

Bien que son rôle plus précis avec l’équipe reste à déterminer pour la prochaine saison, la hockeyeuse de Saint-Cyrille-de-Wendover croit que cette discussion avec l’entraîneuse-chef, Chelsea Grills, ne saura tarder une fois rendu à Ottawa.

Gabrielle Plourde étudiera la psychologie à l’Université d’Ottawa après avoir complété son DEC en sciences humaines au Cégep Limoilou le printemps dernier. «On a la chance à Ottawa d’avoir une université bilingue. Je peux choisir mes cours dans la langue de mon choix. J’ai choisi des cours en français et plus ça va aller, plus que je vais pouvoir aussi commencer à étudier en anglais. Comme ça, ça ne me déstabilisera pas trop au début», a-t-elle commenté.

Avec les Gee-Gees, Gabrielle Plourde retrouvera une importante cohorte de joueuses québécoises alors qu’elles étaient sept au sein de la formation la saison dernière. De plus, deux coéquipières de Gabrielle avec les Titans ont aussi été recrutées cet été.

Partager cet article