La Course des Chênes-toi s’acclimate à sa nouvelle formule

Photo de Pierre-Olivier Poulin
Par Pierre-Olivier Poulin
La Course des Chênes-toi s’acclimate à sa nouvelle formule
La Course des-Chênes toi Bourret de Drummondville avait été remise au 27 septembre 2020 avant d'être annulée. (Photo : archives, Marilyne Demers)

COURSE. Pris quelque peu au dépourvu avec la crise sanitaire, les organisateurs de la Course des Chênes-toi demeurent satisfaits de la tournure virtuelle de leur 13e édition, même si une gestion de la sorte comporte des défis uniques.

Ouvert du 15 juin jusqu’au 9 juillet, l’événement a rassemblé près d’un millier d’inscriptions virtuelles jusqu’ici, sans compter les gens qui ont décidé de participer aux différentes épreuves offertes sans remplir le formulaire sur Internet.

«C’était l’objectif qu’on s’était fixé, raconte le coordonnateur Michel Couturier. D’habitude, on a une course qui rassemble 11 000 personnes, donc c’est vraiment un événement majeur. On ne connaissait rien de tout ça et beaucoup de grosses courses comme le marathon de Montréal ou celui de Boston organisent une course virtuelle. Nous voulions rendre ça simple, amusant pour les gens afin de les faire bouger».

Pour les administrateurs, cette nouvelle tendance de courses virtuelles créée par la COVID-19 a forcé ces derniers à se différencier des autres événements et ainsi garder l’intérêt des coureurs bien vivant. Pour M. Couturier, le volet familial est le point central de sa vision et celle de ses partenaires.

«Je pense que notre plan d’affaires est très différent. En étant axé sur la famille, on veut que ce soit accessible dans les coûts, la façon d’organiser et la méthode d’inscription. Autant pour les gens qui n’ont pas les moyens ou qui ont une crainte d’utiliser l’informatique, on leur propose de s’inscrire manuellement. On est plus proche du participant. Les autres courses sont humaines également, mais on est peut-être plus à l’écoute de notre monde et on s’adapte à eux», croit-il.

Même si le tout permet d’expérimenter de nouvelles idées, il est encore trop tôt pour savoir si la course via Internet va se poursuivre l’année prochaine. Pour l’instant, Michel Couturier ne ferme aucune porte, mais espère que le côté festif et humain reviendra.

«Avec tout ce qui se passe actuellement dans le monde sportif, je pense qu’on va être capable d’organiser des événements, mais de manière différente. Est-ce que la course des Chênes-toi va être sur une journée ? On ne peut pas décider ça aujourd’hui, mais il faut remettre en question ce qu’on faisait dans le passé. Je souhaite voir les gens courir dans des rues fermées avec une fête».

Alors que l’épreuve reine du marathon, qui devait faire son entrée cette année, a finalement été annulée, celle-ci est encore dans les plans pour la 14e édition prévue en 2021.

«L’objectif de toutes courses est d’organiser un marathon. Pour une première année, on avait quelques centaines d’inscriptions avant qu’on arrête de prendre les inscriptions, vers la mi-mars. Pour une première année, je pense que l’on connaissait un bon succès et c’est gagnant pour la ville et les citoyens de voir un événement majeur. Cela aurait créé une fierté drummondvilloise», estime M. Couturier.

Partager cet article