TRANSPORTS. Le projet de modernisation des options de paiement pour le transport en commun progresse, alors que la Ville de Drummondville a retenu la soumission de Ubitransport pour l’implantation d’une billetterie informatisée.
«Je vous rappelle qu’il s’agit de pouvoir avoir des cartes qu’on peut recharger à la maison pour faciliter le paiement du transport en commun. On avait un autre système qui a eu malheureusement des ratées. On est présentement en litige. On ne peut pas commenter là-dessus. C’est comme si on reprenait le processus à la case départ. C’est la solution qui a été reçue à la suite de l’appel d’offres», fait savoir la mairesse, Stéphanie Lacoste.
À l’automne 2020, l’organisation municipale a octroyé un contrat de gré à gré de 731 000 $ pour doter 13 autobus de lecteur numérique permettant de payer son droit de passage par carte à puce. Un montant de 65 248 $ a aussi été investi pour l’ajout d’un système d’information aux passagers. Ce projet fait toutefois l’objet d’un recours juridique entre la Ville et le fournisseur Itsmax solutions.
Au moment d’écrire ces lignes, les procédures judiciaires suivent leurs cours. Selon les données du service des communications fournies l’automne dernier, la Ville a versé à Itsmax solutions 50 % du montant total, soit un peu plus de 440 000 $. S’ajoutent maintenant à cela les frais juridiques ainsi que le coût pour la production d’un rapport d’expertise (56 000 $).
La Ville n’est pas restée les bras croisés, décidant de remplacer le projet initial par l’implantation d’une billetterie informatisée.
La première magistrate est ravie de constater que le projet va de l’avant malgré tout. «On est content d’arriver au 21e siècle», dit-elle, en ajoutant qu’il s’agit d’un service attendu auprès des usagers.
Lors de la dernière séance du conseil municipal, les élus ont donné le contrat pour une somme de 828 254,69 $. L’entreprise Ubitransport était le seul soumissionnaire conforme.
Notons que la Ville de Drummondville compte soumettre une demande de subvention à la Société de financement des infrastructures locales, pouvant couvrir jusqu’à 80 % des dépenses admissibles.
Le nouveau service devrait être offert d’ici la fin de l’année 2024 ou au début de l’année 2025.
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