À sa façon, Olivier Lemieux contribue aux succès du Drakkar

À sa façon, Olivier Lemieux contribue aux succès du Drakkar
À sa deuxième saison dans la LHJMQ, Olivier Lemieux contribue aux succès du Drakkar à sa manière. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Le Drakkar est l’équipe de l’heure dans la LHJMQ. À sa deuxième saison sur la Côte-Nord, Olivier Lemieux profite de chaque occasion pour s’améliorer, démontrer son savoir-faire et aider l’équipe à connaître du succès.

Fort de 15 victoires en 19 parties jusqu’ici, le Drakkar (15-2-2-0) trône au sommet du classement général dans la LHJMQ. Sur une lancée de huit gains consécutifs, la formation baie-comoise continue de grimper au sein du top 10 hebdomadaire de la Ligue canadienne.

«On savait qu’on avait une bonne équipe, mais il n’y a pas beaucoup de monde qui pensait qu’on allait être premiers en ce moment, a fait remarquer Olivier Lemieux dans une entrevue téléphonique accordée à L’Express. La clé du succès pour nous, c’est qu’on a une bonne chimie d’équipe. Plus ça va, plus on apprend à se connaître. On est vraiment proches! Les vétérans intègrent bien les recrues.»

«Non seulement on a beaucoup de talent, mais on travaille fort et on joue de façon physique, a poursuivi le jeune attaquant qui célébrera bientôt ses 17 ans. On est une équipe vraiment complète. Le mélange de tout ça fait de nous l’une des meilleures équipes dans la ligue.»

Un joueur d’énergie

Ennuyé par une blessure, puis par un virus, Olivier Lemieux n’a revêtu l’uniforme que lors de six matchs jusqu’ici cette saison. Étant parfois laissé de côté au sein d’un alignement difficile à percer, l’athlète originaire de Saint-Cyrille-de-Wendover parvient à contribuer aux succès de son équipe à sa façon.

«Parfois, c’est dur mentalement de ne pas jouer tous les matchs, mais je suis conscient qu’on a beaucoup de talent en offensive. Je sais que je serais un régulier dans plusieurs équipes à travers la ligue, mais je n’échangerais pas ma place pour rien au monde.»

«J’essaie d’amener beaucoup d’énergie, de distribuer des mises en échec et de provoquer des chances de marquer, a poursuivi celui qui compare son style de jeu à celui de Brad Marchand. J’essaie de garder mon jeu simple. Cette saison, je suis vraiment plus physique. L’an passé, j’étais moins fort physiquement. C’était plus difficile d’amener cette facette-là dans mon jeu. La dernière saison m’a aussi permis de m’adapter à la vitesse du jeu de la LHJMQ. Cette année, je suis plus en mesure de suivre le rythme du jeu.»

Olivier Lemieux en action lors d’un récent match au centre Henry-Leonard. (Photo : LHJMQ)

Ayant complété la dernière saison chez les Cantonniers de Magog après un séjour de 17 parties avec le Drakkar, Olivier Lemieux est toujours à la recherche d’un premier but en carrière dans la LHJMQ.

«Dernièrement, j’ai manqué beaucoup de chances de marquer. C’est même devenu un running gag dans l’équipe! C’est sûr que c’est tannant un peu, mais je ne me mets pas trop de pression avec ça non plus. Je sais que ça va venir.»

Récemment, l’ailier de 5 pieds, 10 pouces et 170 livres a été jumelé aux jeunes Olivier Lampron et Jabez Seymour au sein d’un quatrième trio de recrues. «Notre ligne amène beaucoup d’énergie. On garde notre jeu simple et on finit nos mises en échec. Dernièrement, on a obtenu beaucoup de chances de marquer. On est trois jeunes et on essaie de pousser les vétérans. C’est bon pour l’équipe», a expliqué Olivier Lemieux.

De retour devant les siens

Partout où il passe, le Drakkar est désormais attendu de pied ferme par ses adversaires. Confrontée à une éreintante séquence de cinq matchs sur la route en l’espace de neuf jours, la troupe de l’entraîneur-chef Jean-François Grégoire a répondu avec brio en demeurant invaincue.

«On sait qu’on est capable de battre toutes les équipes dans la ligue, mais le défi, c’est de le faire soir après soir. Une saison, c’est long, mais J-F nous prépare vraiment bien pour qu’on soit prêts à chaque match. Il nous aide à nous recentrer pour qu’on soit toujours sur la tâche match après match», a expliqué Olivier Lemieux.

Olivier Lemieux. (Photo : LHJMQ)

Après un duel contre les Saguenéens, mercredi soir, le Drakkar sera de passage au centre Marcel-Dionne vendredi soir pour y affronter les Voltigeurs (10-5-2-1). Pour le produit des Cascades élites AAA, chaque match disputé dans son patelin, devant ses proches et ses amis, revêt un caractère spécial.

«Jouer à Drummondville, c’est tout un feeling pour moi! Je suis toujours excité de revenir jouer contre l’équipe de mon enfance. Les Voltigeurs ont une bonne équipe. Ce sera un bon challenge pour nous. Et il n’y a rien de plus le fun que de battre l’équipe de ton enfance!»

Issu d’une véritable famille de sportifs, Olivier Lemieux s’inspire grandement de son frère aîné Raphaël Lemieux, qui pratique le football sur la scène collégiale. Le demi de coin de 19 ans évolue dans la première division, avec les Phénix du Collège André-Grasset.

«Mon frère et moi, on est vraiment proches. Avec nos horaires chargés, on ne se voit pas souvent, mais on se parle beaucoup. On s’aide vraiment mutuellement. Il est tout le temps là pour m’aider et me supporter dans les moments plus difficiles. Il me pousse à tous les jours à devenir meilleur. C’est sûr que c’est un plus dans ma carrière», a conclu le choix de troisième ronde du Drakkar en 2022.

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