DANSE. Elles ont 10 ans, 13 ans, 18 ans ou 21 ans. Les danseuses de la troisième édition du camp Artscène, qui a débuté le 7 août, sont de vraies passionnées. Elles ont dansé 8 h par jour pendant une semaine, offert deux spectacles en autant de soirs et ont dû apprendre plusieurs chorégraphies dans un temps record.
Les jeunes de la relève ont eu la chance de profiter de classes de maîtres avec des danseurs professionnels : Eliana Todaro et Yannick Fahey, de la troisième saison de l’émission Révolution, diffusée sur les ondes de TVA, de même que Sara Harton, qui a également chorégraphié deux pièces pour le spectacle du 11 août.
La maître d’œuvre du camp de danse, Maryse Blanchette, est très satisfaite de cette édition. «D’année en année, on veut aller dans des eaux différentes. Les artistes invités ont bien rempli leur mandat. Les jeunes peuvent voir des choses qu’elles ne font pas nécessairement dans leur formation, alors c’est vraiment gagnant pour eux», dit-elle.
Rose-Aline, 10 ans, a justement nommé la classe de maître comme son moment préféré de la semaine. «J’ai beaucoup aimé le cours avec Eliana. C’était vraiment une bonne prof !». Malgré son jeune âge, elle en était déjà à son 3e camp.
Mariakim, 18 ans, a quant à elle particulièrement apprécié la classe de Sara Harton. «On a créé une chorégraphie en collaboration avec elle. Elle nous donnait une phrase de la chanson à chacune, et il fallait qu’on crée dessus et qu’on assemble le tout».
Une ancienne danseuse du Cégep de Drummondville maintenant rendue à l’UQAM en danse, Marie-Soleil, est revenue à son ancienne maison d’enseignement pour le camp. «J’aime le fait que les invités changent chaque année, c’est rafraichissant. Eliana et Yannick sont venus nous montrer du hip-hop. Ce n’est pas nécessairement quelque chose qu’on fait souvent. Et c’était pas du hip-hop facile à apprendre !», s’exclame-t-elle.
Apprendre la persévérance
S’il y a une chose qu’ont apprise la cinquantaine de participantes, c’est la persévérance. «Elles ont vraiment travaillé très fort, commente Maryse Blanchette. C’est de l’entrainement, de 8 h 30 à 16 h 30. Tout ce qu’on a présenté aujourd’hui pendant 1 h, c’était tout du nouveau matériel, donc elles ont appris ça en une semaine. C’est le fruit de ce qu’on fait normalement en 3 mois, une fois par semaine».
L’objectif du camp est d’offrir à ces jeunes passionnées des expériences significatives, avec des professionnels. Elles sont sorties de leur zone de confort et sont poussées un peu plus loin dans leur apprentissage de la danse. «Le gros défi, c’est l’intensif. Ça se rapproche d’un milieu préprofessionnel au niveau du nombre d’heures», explique Mme Blanchette.
«C’était un défi d’apprendre 7 chorégraphies en 4 jours», confirme Mariakim. Pour sa part, Marie-Soleil affirme que son apprentissage de la semaine a été de toujours trouver l’agréable, même quand le corps fait mal.
Alice, 13 ans, était heureuse de côtoyer des danseuses plus âgées. «Sur les 7 chorégraphies, il y en avait 2 que c’étaient les filles en danse au Cégep qui nous l’apprenait. J’ai aimé ça parce qu’on pouvait voir des filles qui vont peut-être nous enseigner plus tard».
Soirée familiale
La troisième édition du camp Artscène se terminait avec un événement festif et familial gratuit. Après les prestations artistiques des jeunes du camp, un spectacle du groupe de musique De plume et d’encre et une soirée dansante avec DJ sont offerts à la population.
Soulignons qu’étant donné la météo incertaine, la programmation se déroule dans le gymnase du Cégep de Drummondville (porte 8). En première partie du groupe drummondvillois De plume et d’encre, Lisa Riendeau réchauffera les planches. Cette ancienne élève du Cégep de Drummondville est actuellement en demi-finale du Festival International de la Chanson de Granby.
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