La danse dans la peau au Festival Artscène

Photo de Claude-Hélène Desrosiers
Par Claude-Hélène Desrosiers
La danse dans la peau au Festival Artscène
(Photo: Claude-Hélène Desrosiers)

DANSE. Dans le cadre de la troisième édition du Festival Artscène, des danseuses de la relève et des professionnels ont soulevé les spectateurs, ce vendredi 11 août. La salle Georges-Dor était pleine et la foule, conquise d’avance. Parents, amis et amateurs de danse ont eu droit à des prestations remplies de passion.

Parmi les danseurs invités, notons la présence d’Eliana Todaro et Yannick Fahey, de la troisième saison de l’émission Révolution, diffusée sur les ondes de TVA. Leur humour savoureux et leur joie de danser étaient contagieux. Leurs corps découpant le tempo, ils dégageaient une énergie qui ne faiblissait en aucun moment.

Sara Harton, chorégraphe et interprète, a dansé en solo puis en duo avec Lila-Mae Talbot, également danseuse professionnelle. D’un niveau technique relevé, ces numéros tout en force, en maîtrise et en délicatesse ont apporté une couleur particulière au spectacle. Le silence était complet dans la salle en fin de prestation, le bruit de leurs pieds glissant sur le plancher et de leur souffle seuls étaient audibles.

Trois anciennes danseuses de Drummondville, maintenant étudiantes à Montréal, sont aussi montées sur la scène pour un numéro à donner des frissons. Audrey Roy, Juliette Beaudoin et Anaïs Bonneau ont proposé une ambiance inquiétante. La foule semblait suspendue à leurs pas. Leurs corps semblaient en parfaite symbiose avec la musique.

Enfin, les danseuses de la relève étaient les autres étoiles de la soirée. Les danseuses du camp Artscène, du programme de danse du Cégep de Drummondville et de la compagnie Danse en équilibre ont ravi les cœurs. Le camp Artscène, qui avait lieu du 7 au 12 août, a été particulièrement intense : 7 chorégraphies ont été apprises en seulement 4 jours. Âgées de 9 ans et plus, elles avaient toutes quelque chose en commun : leurs sourires rayonnants transmettaient l’amour de leur art. Elles ont toutes brillé, ayant clairement la danse dans la peau.

Le spectacle était un 360 degrés d’émotions, avec des numéros percés de joie, de tendresse, de fougue, de sensibilité, de douleur, d’exubérance et de douceur.

Rappelons que ce samedi 12 août, toute la population est invitée à un événement gratuit débutant dès 16 h. Spectacle des jeunes artistes des camps artistiques, prestation du groupe drummondvillois De plume et d’encre, dès 19 h 30, suivi d’une animation de DJ.

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