Jenny Bouthillier vivra son rêve en Floride

Jenny Bouthillier vivra son rêve en Floride
Jenny Bouthillier a été recrutée par une équipe de softball évoluant dans la NJCAA. (Photo : Darryl Gershman)

SOFTBALL. Jenny Bouthillier se prépare à vivre son rêve.

La Drummondvilloise vient d’être recrutée par l’équipe de softball des Vikings du collège d’État St-Johns river, en Floride. Ayant décroché une bourse d’études complète, la jeune femme de 18 ans se lance dans cette nouvelle aventure avec excitation et fierté.

«C’est vraiment un rêve d’enfance, a raconté Jenny Bouthillier. Quand je faisais partie du programme sport-études de l’école Marie-Rivier, on faisait des voyages en Floride. J’adorais vraiment jouer des matchs dans cet environnement-là. Après trois voyages, c’est devenu mon rêve d’aller jouer là-bas.»

Courtisée par une quinzaine de collèges américains, dont plusieurs dans la première division, Jenny Bouthillier a choisi de se tourner vers les Vikings, qui évoluent dans la deuxième division de la NJCAA (National Junior College Athletic Association).

Jenny Bouthillier a exprimé sa reconnaissance envers ses entraîneurs des Riverains, Yannick Powers, Frédéric Gagnon, Mathieu Adam et Vincent Bourgeois. (Photo gracieuseté)

«C’est une équipe de deuxième division, mais on affronte des équipes de première division pendant presque toute l’année. Je m’en vais là-bas avec l’objectif de bien performer à ce niveau-là. Je veux me faire voir par les universités américaines. Mon but, c’est d’aller jouer dans la NCAA», a indiqué celle qui souhaite devenir enseignante en éducation physique ou thérapeute du sport.

Évoluant au poste de receveuse, Jenny Bouthillier peut aussi jouer aux extrémités du losange, au premier but ou au troisième coussin.

«C’est que équipe est très jeune. Il n’y a que cinq joueuses de l’année passée qui seront de retour. Les recrues vont avoir toute la place pour se prouver. Au poste de receveuse, on est toutes des recrues. Il va falloir démontrer qui est la meilleure pour avoir du temps de jeu», a-t-elle indiqué, en exprimant sa reconnaissance envers ses proches ainsi que ses entraîneurs pour leur précieux soutien au fil des ans.

«Depuis mon secondaire 1, les coachs des Riverains ont toujours cru en moi. Ils m’ont toujours poussé au maximum que je pouvais. Sans eux, je ne serais jamais devenue la joueuse que je suis en ce moment», a lancé celle qui continuera de s’impliquer comme entraîneuse dans le baseball mineur drummondvillois d’ici son départ, au mois d’août.

Une athlète multisport

Pour réaliser son rêve de jouer aux États-Unis, Jenny Bouthillier a dû délaisser ses deux sports de prédilection, le baseball et le handball. Rapidement, la polyvalente athlète a fait sa marque au softball.

«Ce sont vraiment deux sports différents. Un match de baseball, c’est plus calme. On a plus le temps de réfléchir. Au softball, tout se passe vraiment plus vite. L’intensité est plus élevée. On doit se dépêcher sur chaque jeu! C’est vraiment quelque chose que j’aime», a exprimé celle qui sera dirigée par Joe Pound, un entraîneur issu du baseball.

Jenny Bouthillier a rencontré les entraîneurs Joe Pound et Britney Purser lors de sa visite au collège d’État St-Johns river. (Photo gracieuseté)

«Au softball, les buts sont plus proches. Ça peut être un avantage pour une receveuse, mais les coureuses sont très rapides aussi. C’est vraiment un beau challenge pour moi», a ajouté la membre de l’équipe du Québec médaillée d’or au dernier championnat canadien de baseball féminin des moins de 21 ans disputé à Terre-Neuve.

Au handball, un sport où elle avait percé l’équipe canadienne junior, Jenny Bouthillier évoluait au poste de gardienne de but. La pratique de cette discipline lui a permis de se développer comme une athlète complète.

«Devant un filet de handball, je bouge beaucoup. Au fil des années, j’ai développé mes réflexes et ma flexibilité de façon incroyable. Cette flexibilité m’évite beaucoup de blessures. J’ai aussi amélioré la précision de mes lancers», a expliqué celle qui célébrera son 19e anniversaire de naissance le 23 juin.

«Le handball, c’est un sport d’adrénaline, a-t-elle enchaîné. Ça m’aide à garder mon sang-froid dans les autres sports. Je gère mieux mon stress dans les situations corsées.»

Pour Jenny Bouthillier, sa décision la plus difficile aura été celle de mettre sa carrière au handball en veilleuse. «J’aime vraiment beaucoup le handball. C’est une passion que j’ai toujours eue en moi. J’espère y revenir un jour.»

Jenny Bouthillier devient la deuxième joueuse de softball de la région à faire le saut dans un collège américain. Sa complice de toujours, Noémye Letendre, prendra le chemin de l’Illinois.

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