Des débuts sensationnels pour Jenny Bouthillier

Des débuts sensationnels pour Jenny Bouthillier
Jenny Bouthillier connaît des débuts sensationnels avec les Vikings du collège d’État St-Johns river. (Photo : gracieuseté)

SOFTBALL. Jenny Bouthillier connaît des débuts sensationnels dans le circuit de softball de la National Junior College Athletic Association (NJCAA).

Évoluant avec les Vikings du collège d’État St-Johns river, une équipe de la division 2 basée en Floride, Jenny Bouthillier est employée au premier but et comme receveuse. Dès sa première présence au bâton, la Drummondvilloise de 19 ans a épaté la galerie en produisant un point.

Ce vendredi, la frappeuse gauchère a réussi un premier circuit, un grand chelem dans une victoire de 9-1 sur l’équipe de Jacksonville. Après 27 parties, elle revendique déjà 29 coups sûrs et 21 points produits. Sa moyenne au bâton s’élève à 0,392.

Jenny Bouthillier. (Photo : gracieuseté)

«Je suis quand même satisfaite de mes performances au bâton, mais il y a encore moyen de m’améliorer et de devenir meilleure, a raconté Jenny Bouthillier en entrevue téléphonique. Le niveau des lanceuses est excellent dans cette ligue. C’est vraiment impressionnant de les voir attaquer la zone des prises et créer différents effets avec la balle. Ça demande une adaptation. C’est vraiment différent du baseball. Ce sont deux mondes à part entière.»

Bien qu’elles évoluent dans la division 2, les joueuses des Vikings affrontent souvent des programmes de la première division. Auteure de 18 victoires en 28 matchs, la formation floridienne a causé quelques surprises jusqu’ici.

«On a vraiment de bonnes lanceuses. Notre bâton est aussi l’une de nos forces. On a beaucoup de puissance et on a six joueuses qui frappent au-dessus de 0,300. En défensive, on a plusieurs filles qui peuvent jouer à de multiples positions. Sur le banc, il y a d’autres filles qui peuvent prendre ta place n’importe quand», a souligné l’ex-joueuse de baseball et de handball.

Visant le championnat de leur conférence, les Vikings se qualifieraient ainsi pour les championnats régionaux, porte d’entrée vers les championnats nationaux de la NJCAA.

«Nos coachs croient en nous. Je crois qu’on a de bonnes chances de se rendre jusque-là», a affirmé Jenny Bouthillier.

Jenny Bouthillier. (Photo : gracieuseté)

Cette expérience aux États-Unis permet également à Jenny Bouthillier d’apprivoiser une nouvelle langue, de nouer de nouvelles amitiés et de gagner en autonomie. Sur les bancs d’école, la jeune femme ne ménage aucun effort afin d’obtenir les prérequis pour étudier en kinésiologie.

«L’anglais n’est pas ma langue première, mais je me débrouille bien. Les gens me comprennent mieux qu’au début, alors je me dis que je me suis améliorée», a relaté celle qui rêve d’être recrutée par une équipe universitaire de la NCAA.

Malgré son horaire chargé, Jenny Bouthillier demeure en contact avec son amie de longue date Noémye Letendre. Les deux jeunes athlètes ont fait leurs classes au sein du programme sport-études des Riverains de l’école secondaire Marie-Rivier.

«On se parle régulièrement. On s’aide quand on a de petits problèmes. On a joué ensemble pendant des années, alors on se connaît vraiment bien. Parfois, on sait exactement ce que l’autre a besoin d’entendre.»

À lire également : L’expérience transformatrice de Noémye Letendre

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