Une nouvelle saison grandiose pour l’Orchestre symphonique de Drummondville

Photo de Emmanuelle LeBlond
Par Emmanuelle LeBlond
Une nouvelle saison grandiose pour l’Orchestre symphonique de Drummondville
L’Orchestre symphonique de Drummondville. (Photo : Gracieuseté OSD)

CULTURE. L’Orchestre symphonique de Drummondville (OSD) soulignera en grand la 10e saison de son chef Julien Proulx, dévoilant une programmation de haut niveau. Les musiciens s’attaqueront aux œuvres majeures du répertoire symphonique lors des Grands concerts Canimex, présentés à la Maison des arts.

«L’orchestre s’est énormément développé dans les dernières années. Au niveau technique, le jeu de l’ensemble s’est amélioré. Il y a de nouveaux musiciens qui sont entrés. On avait envie de montrer ce dont on est capable en interprétant des œuvres qui ont marqué l’histoire de la musique», fait savoir le directeur musical et artistique, Julien Proulx.

La saison de l’OSD s’ouvrira le 28 septembre avec Délires amoureux, un concert de musique française. Le Duo Fortin-Poirier présentera le Concerto pour deux pianos de Poulenc. Les spectateurs seront ensuite transportés dans l’univers de Berlioz avec la Symphonie fantastique. L’orchestre interprétera pour la première fois cette œuvre créée au 19e siècle.

En novembre, Jeu d’ombres est un concert alliant musique et mouvement en collaboration avec le département de danse du Cégep de Drummondville. Un théâtre d’ombres sera aménagé sur la scène. Durant la représentation, une panoplie de personnages prendront vie au son de la musique symphonique de Stravinski, Beethoven et Evangelista.

Pour les Fêtes, l’OSD offre un opéra en cadeau. En partenariat avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, l’orchestre présente le concert L’Elisir d’amore, habillée de costumes et d’éclairage.

Julien Proulx est le directeur musical et artistique de l’Orchestre symphonique de Drummondville. (Photo: gracieuseté)

Julien Proulx se réjouit d’accueillir la mezzo-soprano Michèle Losier à l’occasion du concert Carte blanche en février. «C’est une chanteuse québécoise qui vit en Europe. Elle est exceptionnelle. Je suis content de pouvoir présenter au public des Québécois qui font carrière à l’extérieur.»

Afin de souligner tout le chemin parcouru, l’orchestre revisitera la 1ère symphonie de Brahms, une œuvre qui était au programme de la première saison de Julien Proulx comme directeur artistique. Cette fois, elle sera accompagnée de la Rhapsodie pour voix d’alto et chœur d’hommes du même compositeur. «C’est toujours le fun de refaire une œuvre. Ça permet de l’amener plus loin et de partir sur des bases différentes», soutient-il, avec enthousiasme.

La saison se terminera avec la présentation du Concerto pour alto de Walton interprété par le Drummondvillois Wilhelm Magner, suivi de la monumentale 5e symphonie de Chostakovitch.

Le chef se réjouit de mettre en lumière le talent du jeune musicien de la région. «Je connais Wilhelm depuis que je suis arrivé à l’orchestre. Il y a dix ans, il venait voir les concerts. Il a fait partie des événements qu’on faisait avec les jeunes musiciens. Il est déjà venu jouer comme jeune professionnel, il y a quelques années. L’année dernière, il a gagné le prix d’Europe. Il étudie maintenant aux États-Unis, mais il reste très attaché à Drummondville.»

Les autres activités de la programmation seront dévoilées à l’automne. En exclusivité, Julien Proulx confirme que les 5 à 7 festifs seront de retour. Prestations musicales, invités spéciaux, discussions, dégustations de produits locaux : les causeries musicales ont été appréciées par le public, ce qui encourage l’OSD à répéter l’expérience.

Quoi qu’il en soit, Julien Proulx regarde l’avenir avec optimisme. Il se dit prêt à relever les défis qui se poseront sur sa route en tant que directeur musical et artistique. «La pandémie nous a forcés à développer des projets à vitesse grand V, comme les balados et les contes musicaux. Cet été, on va avoir d’autres capsules musicales avec de la musique illustrée en bande dessinée. Les causeries sont aussi le résultat de ça. Il y a beaucoup d’exploration qui a été faite. Dans les prochaines années, le défi est de réussir à pérenniser ces activités.»

Partager cet article