Hockey féminin : lutte à trois pour le premier rang

Hockey féminin : lutte à trois pour le premier rang
Alexandra Paul et les Voltigeurs ont repris l’exclusivité de la deuxième position en venant à bout des Pionnières, dimanche, au centre sportif Girardin. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. La course au premier rang demeure plus serrée que jamais au sein de la deuxième division du circuit collégial québécois de hockey féminin.

Avec sept parties à disputer en saison régulière, les Voltigeurs (10-7-0-0) accusent trois points de retard sur les Diablos du Cégep de Trois-Rivières (11-5-1-0). Les représentantes du Cégep de Drummondville ont repris l’exclusivité de la deuxième position en venant à bout des Pionnières (9-7-0-1), dimanche, au centre sportif Girardin.

À l’issue d’un duel intense et serré, la troupe de l’entraîneur-chef Éric Langlois a soutiré une victoire de 3-1 à ses rivales du Cégep de Rimouski.

«Aujourd’hui, on a vraiment joué en équipe, a affirmé l’attaquante Anne-Frédérique Gagnon. Tout le monde a donné son 100 %. On a patiné et on est resté dans le système. Ça fait du bien au moral d’aller chercher cette victoire. Ce sont des points importants au classement.»

Maxim Collin. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

Poursuivant sur sa récente lancée, le premier trio des Voltigeurs a sonné la charge face aux championnes en titre des séries éliminatoires. Au début du troisième vingt, Laurie-Ève Trottier a profité d’une échappée pour inscrire ce qui s’est avéré le but vainqueur.

De son côté, Maxim Collin a touché la cible à deux reprises. Ayant ouvert le pointage en fin de deuxième période grâce à son travail acharné en infériorité numérique, la dynamique attaquante a inscrit le but d’assurance en complétant un jeu amorcé par Anne-Frédérique Gagnon.

«Nos meilleures ont été les meilleures aujourd’hui, a énoncé Éric Langlois. C’est un trio qui travaille fort. Ce sont des filles qui patinent, qui ont des mains et qui sont capables de se voir. Maxim et Laurie-Ève sont très rapides. Anne-Frédérique va chercher des rondelles dans les coins, puis elle fonce au filet pour s’emparer des retours de lancers.»

Un travail d’équipe

Dans le camp des Pionnières, Lory Houle a été la seule à déjouer la gardienne Maygan Lussier, qui a fait face à 23 tirs. Les joueuses des Voltigeurs ont décoché 32 lancers vers le filet défendu par Émilie Tremblay.

«Rimouski, c’est une équipe qui ferme bien l’enclave et qui n’accorde pas beaucoup de lancers dangereux, a souligné Anne-Frédérique Gagnon. Aujourd’hui, elles ont attrapé beaucoup de pénalités, ce qui a cassé leur rythme. On a su en profiter pour prendre le momentum et installer notre jeu.»

Anne-Frédérique Gagnon. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«Notre vitesse, c’est notre principale force, a ajouté la vétérane de 20 ans. On joue aussi de façon assez physique. Quand on reste dans le système de jeu de notre coach, c’est là qu’on réussit à obtenir plus de chances de marquer.»

Mutée de la défense à l’attaque cette saison, Anne-Frédérique Gagnon domine ses coéquipières avec une récolte de 14 points (8-6) en 17 matchs.

«Je ne suis pas la joueuse la plus vite, mais j’apporte une bonne présence physique dans les trois zones. Je vais me mettre la face en avant du but et je réussis à saisir des rebonds», a expliqué la Drummondvilloise.

«Les filles autour de moi travaillent super bien. Elles font des jeux incroyables. Sans elles, ce serait impossible. On se voit bien et on se parle beaucoup sur la glace. C’est un travail d’équipe», a ajouté celle qui arbore un titre d’assistant-capitaine.

En quête de perfection

Après avoir vu son club traverser une séquence de quatre défaites en cinq matchs, Éric Langlois s’est dit fier de la tenue de ses joueuses face aux Pionnières.

«On en parlait depuis quelque temps. Il fallait rester concentré et jouer un match parfait. Il fallait rester dans notre système de la première à la dernière minute. C’est ce qu’on a fait aujourd’hui, à part une petite erreur en fin de match. Tout le monde s’est présenté», a lancé le pilote des Voltigeurs.

«Peu importe le score, il faut toujours continuer à jouer avec la même énergie et de la même façon. Il faut éviter de tricher et rester dans notre identité», a-t-il poursuivi.

Éric Langlois, Béatrice Bossé et Kathy Desjardins. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

Depuis le retour de la pause des Fêtes, les Voltigeurs ont notamment subi deux revers de 3-2 face aux Diablos. Les deux équipes croiseront à nouveau le fer le 12 février, à Drummondville.

«Trois-Rivières, c’est une équipe qui met beaucoup d’efforts et qui ne lâche jamais, a fait observer Anne-Frédérique Gagnon. Elles travaillent toujours avec la pédale dans le tapis. De notre côté, on veut finir premières. On veut être l’équipe à battre en séries. C’est encore possible.»

«Les chances sont encore là, a renchéri Éric Langlois. Il faut juste se concentrer et travailler dans les pratiques. Ce qu’on met en place dans les entraînements, il suffit ensuite de l’amener dans les matchs, comme on l’a fait aujourd’hui.»

Les Voltigeurs seront en action à Rimouski, samedi, avant de rendre visite aux Filons du Cégep de Thetford, dimanche. Blessée à un genou, Laurence Garand pourrait rater quelques matchs.

La saison régulière se poursuivra jusqu’au 5 mars.

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