Une victoire qui fait du bien au moral (photos et vidéo)

Une victoire qui fait du bien au moral (photos et vidéo)
Spectaculaire à souhait, Justin Côté a réussi un tour du chapeau face aux Saguenéens, jeudi soir, au centre Marcel-Dionne. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Le soulagement était bien palpable dans le camp des Voltigeurs, jeudi soir, au centre Marcel-Dionne. En imposant leur loi 8-3 sur les Saguenéens de Chicoutimi, les Drummondvillois ont mis fin à une vilaine séquence de six défaites.

Au lendemain d’un revers face aux Tigres de Victoriaville, les troupiers d’Éric Bélanger ont rapidement pris le contrôle de la partie et sont demeurés relativement disciplinés. Les Sags sont toutefois revenus en force en début de deuxième période, parvenant à réduire l’écart à 2-1. Après avoir résisté à un désavantage numérique de deux hommes, les Rouges ont repris confiance avec deux buts rapides. Les visiteurs ne s’en sont jamais remis.

Riley Mercer était de retour au jeu après une absence de presque trois mois. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Ça fait du bien au moral, a lancé Éric Bélanger devant les micros des médias. Dans les six dernières parties, il y en a beaucoup qu’on aurait pu remporter. Parfois, ça prend de la douleur pour sortir du trouble. Ce soir, c’est la continuité de beaucoup de choses qu’on faisait bien dernièrement. On a été récompensés. J’ai l’impression qu’on est en train de tourner le coin. Maintenant, c’est d’essayer de garder une constance et de coller quelques victoires de suite.»

«Il faut lever notre chapeau aux Saguenéens, qui sont venus pour jouer en début de deuxième période. On était sur les talons, mais on est resté calme. On n’a pas paniqué. On est resté dans le système. C’est ce qu’on veut voir de notre équipe, car ce sont des moments qui arrivent dans un match», a ajouté l’entraîneur-chef des Voltigeurs.

Le spectacle Justin Côté

À son deuxième match depuis son retour au jeu, Justin Côté a démontré qu’il ne conserve aucune séquelle de son opération à l’épaule. L’ailier droit de 18 ans a réussi un tour du chapeau, égalant un sommet personnel avec cinq points.

«Dans le plan initial, ce n’était pas sûr que Justin joue ce soir, a révélé Éric Bélanger. Lui, il voulait jouer. Il voulait faire la différence. Ce trio-là a fait la différence ce soir. Tant mieux si ça peut lui donner confiance, car on a besoin de lui pour marquer de buts.»

Après avoir touché la cible en avantage numérique, Côté a soulevé la foule de 2062 spectateurs avec deux buts en échappée. Chaque fois, il a été repéré par Luke Woodworth, qui a terminé sa soirée de travail avec un but et trois passes.

«Je n’aurais pas pu mieux espérer, a lancé Côté à sa sortie du vestiaire. C’est relativement facile de jouer avec Woodworth et Lapointe. On se trouve bien sur la glace. Woodworth, je ne sais pas comment il fait! Il sait toujours où je suis. Il a un talent pour placer la rondelle à la bonne place.»

«Ça fait du bien de jouer, a poursuivi celui qui disputait un 100e match en saison régulière dans la LHJMQ, à l’instar de Tyler Peddle. J’étais tanné d’être dans les estrades et de n’avoir aucun pouvoir. Ça ruinait mes soirées, parce que je ne pouvais pas aider l’équipe. Mentalement, ça fait du bien juste d’être avec les gars.»

Bousculé par Jonathan Desrosiers après avoir complété son tour du chapeau, Justin Côté a gardé le sourire. (Photo : Ghyslain Bergeron)

À son premier départ depuis le 2 octobre, Riley Mercer a repoussé 17 des 20 tirs dirigés vers lui. Surtout, le gardien de 18 ans n’a pas semblé incommodé par son genou. «J’ai aimé ce que j’ai vu de lui. C’est une performance de bon augure. Pour lui, c’est une question de reprendre confiance mentalement», a affirmé Éric Bélanger.

Disputant une deuxième partie dans l’uniforme drummondvillois, Xavier Fortin a récolté un but et trois passes. Jérémy Lapointe, Loïc Goyette et Tristan Roy (un premier but en 23 matchs) ont également déjoué le gardien Philippe Cloutier, qui a fait face à 32 tirs. Le défenseur Mikael Diotte a établi un sommet personnel en récoltant trois aides.

Acquis des Islanders de Charlottetown au cours des derniers jours, Beren Simard-Sancy a fait ses débuts dans ses nouvelles couleurs. «Je ne le connaissais pas beaucoup, mais j’ai été vraiment impressionné de sa partie! Il est solide, il a donné de bons coups d’épaule et il a fait de bons jeux», a souligné Éric Bélanger.

En fin de rencontre, Simon-Pier Brunet a écopé d’une punition majeure pour avoir administré une mise en échec à la tête de Thomas Bégin. «Ça paraît mal, mais ce n’est pas un geste où il visait la tête, a fait valoir le pilote des Voltigeurs. Ce n’est pas un gars salaud. J’espère que le joueur de l’autre côté est correct.»

Dans le cadre de son retour au jeu progressif, Maveric Lamoureux n’était pas en uniforme après avoir joué la veille. Éric Bélanger a fait savoir qu’à compter du mois de janvier, le défenseur de 18 ans pourra disputer deux matchs en l’espace de 24 heures.

Direction Rimouski

Dans le camp des Saguenéens (16-18-1-0), Thomas Desruisseaux, Marc-Antoine Séguin et Fabrice Fortin ont fait scintiller la lumière rouge. Pour la troupe de Yanick Jean, il s’agit d’une quatrième défaite consécutive.

«Aujourd’hui, on s’est battus nous-mêmes, a laissé tomber Yanick Jean, qui avait vu son équipe subir une raclée de 7-1 la veille, contre le Phoenix de Sherbrooke. On a pris des décisions atroces avec la rondelle. Il nous manque des joueurs, mais justement, dans une telle situation, il faut se serrer les coudes et resserrer notre jeu plutôt que de l’ouvrir. Sur la route, on n’a pas de spectacle à donner. Ce soir, on les a laissés faire leur spectacle. On a joué n’importe comment! On leur a donné le match.»

Beren Simard-Sancy a disputé un premier match dans l’uniforme des Voltigeurs. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Les Voltigeurs (16-16-3-0) clôtureront l’année 2022 en visitant l’Océanic de Rimouski (20-15-1-0), samedi, dès 14 h. Ayant lessivé les Tigres 9-0 jeudi soir, l’Océanic est invaincu à ses huit derniers matchs.

«C’est une équipe qui travaille fort. De notre côté, on va savourer la victoire, mais dès demain, il faut passer à autre chose et se préparer pour Rimouski. On a besoin de coller quelques victoires de suite pour rebâtir notre confiance. On doit continuer à travailler sur notre structure, continuer à mettre de l’effort et à contrôler nos émotions, comme on l’a fait ce soir», a conclu Éric Bélanger.

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