DRUMMOND. Plan de mobilité durable, bonification des services aux municipalités, virage numérique, convention collective et politique de communication. Le conseil de la MRC de Drummond a récemment adopté ses priorités stratégiques pour la période de 2023 à 2026.
Au nombre de quatre, les priorités ont été établies à la lumière du diagnostic organisationnel réalisé en début d’année à la suite de nombreux défis, dont des changements à la direction.
D’abord, la MRC veut développer une culture de performance organisationnelle et de services clients. En d’autres mots, les façons de faire seront optimisées dans le but d’atteindre les objectifs et bien répondre aux besoins des municipalités pour qu’à leur tour, elles puissent atteindre leurs objectifs.
Cela passe entre autres par l’adoption de la première convention collective, l’embauche d’un directeur de la performance organisationnelle et services clients ainsi que la mise en place d’une structure financière facilitant la prise de décision et de canaux de communication intersectoriels.
Cela inclut également un plan de transition vers le numérique.
La deuxième priorité porte sur la saine gouvernance. «On veut instaurer les meilleures pratiques de gouvernance», laisse entendre la préfète, Stéphanie Lacoste.
Également, pour y arriver, la MRC compte mieux répondre aux priorités et attentes des municipalités.
L’élaboration d’une politique de communication efficace autant à l’interne qu’à l’externe est également prévue.
Ensuite, la MRC souhaite davantage soutenir le développement des municipalités du territoire, notamment, en adoptant un nouveau plan en infrastructures locales, en assurant l’accessibilité et la pérennité du Parc régional Drummond et en effectuant un portrait et diagnostic sur les attentes des municipalités.
Offrir un service complet en gestion des matières résiduelles est également dans les cartons. Cela passera par la consolidation de l’organisme La Ressourcerie, l’analyse du potentiel et des options de développement de l’écocentre et une étude sur la gestion des matières résiduelles.
«Ça permettra d’analyser nos façons de faire pour voir où il peut y avoir de l’amélioration afin d’être encore plus performant», indique Mme Lacoste.
Sous cette priorité, figure aussi le réseau du transport. La MRC travaille depuis quelques années sur un plan de mobilité durable qui devrait voir le jour bientôt.
«Il s’agit d’un projet de transport en commun allant de municipalité en municipalité pour qu’à terme, la MRC soit entièrement connectée», précise la préfète.
Enfin, la quatrième priorité vise à assurer le développement local et régional. Mettre en oeuvre le plan régional des milieux humides, hydriques et naturels, amorcer une démarche de planification stratégique et réviser le PGMR de même que le schéma de couverture de risques sont notamment nécessaires dans l’atteinte de cet objectif.
Plan d’action
Pour concrétiser ces priorités, la MRC se dote d’un premier plan d’action pour les années 2023 et 2024. L’implantation d’une structure organisationnelle plus performante, l’amélioration de la réponse aux priorités et aux attentes des municipalités locales ainsi que l’élargissement des services offerts aux citoyens en mobilité durable et en gestion des matières résiduelles sont parmi les principaux éléments qu’il contient. L’adoption et la mise en œuvre de plans portant sur la sécurité incendie et la gestion des milieux naturels en font également partie.
L’embauche du directeur de la performance organisationnelle est également prévue dans le calendrier.
«En réunissant les conditions gagnantes, nous aurons, d’ici 2026, implanté les meilleures pratiques en gouvernance et bonifié nos services. Nous serons résolument tournés vers le développement et le soutien de nos municipalités membres tout en assumant de manière intégrée et optimale notre responsabilité en développement local et régional. Nous atteindrons nos objectifs en misant sur une culture de performance et d’amélioration continue», affirme la préfète de la MRC.
Enfin, la réalisation de bilans annuels permettra d’évaluer les progrès accomplis et d’apporter, s’il y a lieu, les ajustements requis.
