MRC : le projet du transport collectif doit être une priorité, soutient Nathacha Tessier

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Par Cynthia Martel
MRC : le projet du transport collectif doit être une priorité, soutient Nathacha Tessier
(Photo : Deposit)

TRANSPORT. Le projet du transport collectif traîne en longueur à la MRC de Drummond. Plusieurs facteurs ont entraîné un retard, mais la présidente du comité qui pilote ce dossier, Nathacha Tessier, en fait une priorité pour qu’il se concrétise une fois pour toutes.

Changement de direction à la MRC de Drummond, départ  d’employés et pandémie sont les principales raisons pour lesquelles le projet n’est toujours pas déployé.

«Ç’a été ralenti par la pandémie, mais on avançait quand même le dossier. Le changement à la direction et la perte d’employés ont tout freiné. On était prêt à partir en appel d’offres pour trouver un fournisseur à ce moment-là», indique Mme Tessier.

Heureusement, la nouvelle directrice générale en place, Christine Labelle, démontre une grande ouverture pour ce projet pilote qui doit s’étaler sur trois ans, aux dires de la présidente du comité.

«On m’a convoquée pour une rencontre en juin pour faire un résumé du projet, voir où on est rendu et les possibilités de desserte qu’on a. C’est vraiment une priorité, il faut aller de l’avant et repartir la roue pour de bon, car je veux que ça avance», insiste Mme Tessier.

En juin 2020, la MRC avait octroyé un mandat à la firme Vecteur 5, spécialisée en mobilité de personne, pour réaliser son étude de faisabilité afin de connaître tous les scénarios de desserte possible.

«On a tous les scénarios en mains et la majorité des municipalités est encline à embarquer dans le projet. On avait aussi défini un tarif fixe pour chaque allée. Pour les enfants de 12 ans et moins, c’était gratuit, mais avec la hausse du coût de l’essence, je ne sais pas si ça changera, si le gouvernement compensera», communique la présidente du comité, également mairesse de Saint-Germain-de-Grantham.

La MRC souhaite offrir autant un service de transport en commun qu’un service de transport adapté.

«Oui, il y a Transport Diligence, mais ça ne s’adresse pas à toutes les personnes. Par exemple, si tu fais un AVC et tu n’es pas apte à conduire quelques semaines, bien tu n’y as pas droit. Donc avec notre projet, le service de transport adapté serait offert à tout le monde. Et avec le transport collectif, les autobus se promèneront à travers la MRC. On veut desservir le plus largement possible», précise-t-elle, en indiquant que le comité a aussi été approché par le Cégep de Drummondville pour une collaboration.

«Il faut s’en aller vers ce type de service, on n’a pas le choix. Avec le prix de l’essence qui augmente sans cesse, c’est une belle façon d’économiser et faire du covoiturage», ajoute-t-elle.

D’ici à ce que le projet soit déployé, les personnes demeurant en milieu rural peuvent toujours obtenir des places dans les autobus scolaires durant les opérations régulières de transport des élèves.

«Le service n’était plus offert en raison de la pandémie, mais ça va recommencer. C’est bon, mais ça ne convient pas à tout le monde, notamment en raison des horaires plus restrictifs», conclut Nathacha Tessier.

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