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Il est reconnu depuis fort longtemps que les fleurs se veulent un cadeau tout désigné pour marquer des moments importants de notre vie. Que ce soit pour souligner un anniversaire, pour adresser des félicitations, pour déclarer notre amour, pour souhaiter un prompt rétablissement ou encore pour de grands événements, comme un mariage, un baptême, des funérailles ou autre, il est toujours possible de le dire avec des FLEURS.
Depuis maintenant 50 ans, Fleuriste Bergeron accompagne ses nombreux clients dans les moments marquants et importants de leur vie et c’est avec beaucoup de fierté que sa fondatrice Sylvie Bergeron estime que l’entreprise qu’elle a fondée en 1972 demeure toujours un chef de file dans son domaine.
Audace et passion
Femme de tête et de cœur, Mme Bergeron, qui est maintenant âgée de 91 ans, se rappelle qu’il a fallu beaucoup d’audace pour se lancer en affaires il y a 50 ans.
«Ça n’a pas été facile mais, aujourd’hui, je dois avouer que je suis très fière de ce que j’ai accompli. Après tout, ce n’est pas habituel qu’une enseignante et un pharmacien deviennent, en le temps de le dire, fleuristes», avoue avec un petit sourire Mme Bergeron qui a eu la douleur de perdre son conjoint et partenaire Gérald, quelques mois après l’ouverture de la boutique.
Tout en se remémorant de beaux souvenirs, Sylvie Bergeron ne se cache pas pour dire que cette passion pour les fleurs et les plantes lui vient de sa mère.
«Je me rappelle que ma mère cultivait des plantes et des fleurs et très tôt dans ma vie, j’ai pu apprécier l’attrait des fleurs, leur beauté, leur simplicité.
Et cette passion, je l’ai certainement partagée avec plusieurs personnes qui ont travaillé chez Fleuriste Bergeron, dont mon fils Marc, un pionnier de l’art floral québécois, et Camil St-Onge, l’actuel propriétaire de la boutique. Je m’en voudrais également de ne pas souligner l’excellente collaboration de Denise Lemonde, une artiste à l’écoute des clients, qui a su unir ses talents à Camil et Marc pendant une vingtaine d’années. Mes remerciements les plus sincères à ce trio qui fait partie de mes plus beaux souvenirs de Fleuriste Bergeron», ajoute la principale intéressée.
«Tout au long de ma carrière, j’ai grandement apprécié mon travail qui me rapprochait des gens. Pour moi, le contact humain a toujours été d’une très grande importance. Je n’ai jamais calculé mes heures parce que j’aimais ce que je faisais. Comme je l’ai mentionné, j’ai toujours aimé les fleurs et les plantes mais je dois avouer que mon fils Marc m’a fait découvrir davantage l’art de la nature. L’engagement de tout le personnel m’a permis de faire progresser l’entreprise, si bien qu’il nous a été possible d’ouvrir deux autres succursales. Outre le local de la rue Lindsay, Fleuriste Bergeron avait aussi un pied à terre à Saint-Charles et un autre au centre d’achat.»
Une femme de convictions
Parallèlement à sa carrière de fleuriste, Sylvie Bergeron s’est engagée au sein de plusieurs organismes locaux, comme le Club Rotary, le Club Richelieu Féminin (elle en a été la cofondatrice en compagnie de Me Suzanne Paradis), en plus de faire beaucoup de bénévolat.
«Tout au long de ma vie, j’ai côtoyé des gens formidables. Mes 25 ans à la barre de Fleuriste Bergeron se traduisent par un parcours magnifique. Et aujourd’hui, je suis très heureuse de voir que l’entreprise que j’ai lancée a toujours la cote d’amour du public. Camil St-Onge, qui en est le propriétaire depuis 1997, a vraiment su personnaliser le commerce. Il est dédié à sa clientèle, comme je l’étais. C’est un homme sensible qui a une belle personnalité, de belles convictions et qui voit l’avenir avec optimisme», conclut Sylvie Bergeron.
Ils se font de plus en plus rares les commerces qui fêtent 50 ans d’histoire. Fleuriste Bergeron fait partie de ce groupe sélect. Au jour un d’une nouvelle année, Sylvie Bergeron et Camil St-Onge peuvent se targuer d’avoir fleuri, à tour de rôle, le quotidien de nombreuses personnes.
