Les candidats interpelés sur les enjeux environnementaux de la région

Les candidats interpelés sur les enjeux environnementaux de la région
Daniel Coutu, président de COPERNIC; Gérard Houle, 2e vice-président de l’OBV Yamaska; Yves Gatien, vice-président du COGESAF; Gervais Pellerin, président du GROBEC; Claude Lefebvre, président du CRECQ; Pierre Levasseur, vice-président de Nature-Avenir, Emmanuel Laplante, directeur général du GROBEC; Rémi Gaudreau, directeur général de COPERNIC, et Andréanne Blais, directrice générale du CRECQ. (Photo : Gracieuseté)

ÉLECTIONS. Sept organismes environnementaux du Centre-du-Québec unissent leur voix afin de mettre à l’avant-plan les priorités et les enjeux de la région en matière d’environnement et proposent du même souffle une série d’actions à mettre en place afin d’assurer un environnement de qualité aux générations actuelles et futures.

Fruit d’une concertation régionale, cette initiative réunit les organismes de bassins versants COGESAF, COPERNIC, GROBEC et OBV Yamaska, le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ), l’organisme de conservation Nature-Avenir et le Comité ZIP Les Deux Rives.

«Notre prochain gouvernement devra être sensible aux attentes de plus en plus croissantes de la population face aux impacts environnementaux, économiques et sociaux qu’entrainent les changements climatiques. Une vision et des actions concrètes sont de plus en plus demandées», indique Gervais Pellerin, président du GROBEC et maire de la Municipalité d’Inverness.

Concernant l’enjeu des milieux naturels et hydriques, les organismes proposent, entre autres, de prioriser l’adoption d’un objectif national d’au moins 30 % d’aires protégées d’ici 2030 et d’optimiser le potentiel récréotouristique du Saint-Laurent et ses tributaires. Yves Gatien, vice-président du Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF), complète en mentionnant que pour retrouver un usage sécuritaire des eaux de surface, il faudrait enrayer les sources de pollution directe.

Au niveau de la gestion des matières résiduelles, des changements climatiques et de l’aménagement du territoire, les organismes proposent d’adopter une stratégie nationale d’économie circulaire et de favoriser la densification des milieux urbains, afin de préserver nos milieux naturels et agricoles. Les actions proposées en lien avec les enjeux agricoles et forestiers mènent à la mise en place de mesures qui favoriseraient l’accroissement de l’accompagnement qui est offert aux agriculteurs et aux forestiers en vue de réaliser la transition agroécologique et d’adapter le régime forestier aux contextes climatiques actuel et futur.

Notons que les organismes environnementaux souhaitent que les actions proposées soient intégrées au plan de mise en œuvre de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire. «En assurant cette prise en compte, nous permettons aux acteurs du territoire d’agir concrètement sur leur territoire en concert avec l’expertise existante et d’accélérer la transition écologique et la résilience des collectivités face aux changements climatiques», rapporte Pierre Levasseur, vice-président de l’organisme de conservation Nature-Avenir.

À ce titre, Claude Lefebvre, président du CRECQ et maire de Baie-du-Febvre, souligne que les organisations régionales sont engagées et possèdent l’expertise nécessaire pour la réalisation des actions proposées. «Le prochain gouvernement devra démontrer son engagement par des investissements importants répondant aux enjeux et aux actions soulevés pour notre région», insiste-t-il.

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