Le PQ choisit Emrick Couture-Picard dans Drummond–Bois-Francs

Le PQ choisit Emrick Couture-Picard dans Drummond–Bois-Francs
Emrick Couture-Picard, candidat péquiste dans Drummond-Bois-Francs. (Photo : Gracieuseté)

POLITIQUE. Emrick Couture-Picard a été officiellement investi lors de l’assemblée d’investiture du Parti québécois de Drummond–Bois-Francs, qui a eu lieu à la Grange Pardue de Ham-Nord le 20 août dernier.

Ce rassemblement procédural a été l’occasion de rencontrer les membres du parti pour les galvaniser en vue d’une mobilisation.

«Pourquoi me lancer en politique? Tout simplement parce que dans notre système politique, ce n’est pas la population qui détient la souveraineté de l’État. Il faut que ça change, mais pour cela, il faut modifier la constitution. Malheureusement, la procédure de modification constitutionnelle canadienne est complètement verrouillée et stérile, comme nous l’a démontré l’histoire à plusieurs reprises. La seule solution qu’il nous reste devient donc forcément la souveraineté du Québec», a indiqué le candidat Couture-Picard, aussi politicologue.

Ce dernier se dit profondément inquiet pour la situation actuelle : «Nous vivons et continuerons de vivre de nombreuses crises fondamentales. Elles impactent et impacteront nos vies et notre qualité de vie. Elles constituent une véritable fracture historique, une cassure temporelle où l’avant et l’après seront totalement différents. On entre dans une nouvelle ère qu’on le veuille ou non.»

Couture-Picard propose une approche visionnaire en réaction à ce constat : «Il faut revoir le système politique et l’organisation de la société pour régler ces crises. L’accession à la souveraineté représente une occasion en or d’élaborer collectivement cette nouvelle société. Une société qui se veut souveraine, démocratique, inclusive et libre de son propre destin.»

Emrick Couture-Picard énumère d’ailleurs une série de crises telles que pandémique, inflationniste, de l’habitation, du vieillissement démographique, linguistique et climatique. Toutes ces crises sont, selon lui, complexes, internationales et profondément ancrées dans nos systèmes sociaux et politiques.

«Les changements climatiques sont maintenant inévitables et irréversibles. Nous avons passé la fenêtre d’opportunité pour les empêcher. Nous aurons seulement un impact sur leur sévérité. Il est donc impératif de s’y adapter, et ça passe principalement par une nouvelle approche de gouvernance et la prise en main de tous les pouvoirs d’un état souverain. Ça nous prend un gouvernement qui met en oeuvre la gouvernance adaptative, c’est-à-dire une gouvernance souple, éthique et démocratique, qui conçoit que les réponses se trouvent en première ligne exécutive et parmi la population», termine-t-il. (LT)

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