Une année de rêve pour Alexia Lauzon

Une année de rêve pour Alexia Lauzon
Recrutée par le Blizzard du Séminaire Saint-François, la Drummondvilloise Alexia Lauzon est toujours dans la course pour l’obtention d’une place au sein de l’équipe des moins de 15 ans du Québec. (Photo : gracieuseté)

BASKETBALL. C’est une année de rêve pour Alexia Lauzon, cette jeune sensation du programme de basketball des Riverains de l’école secondaire Marie-Rivier.

Âgée d’à peine 14 ans, la Drummondvilloise a récemment été recrutée par l’un des programmes de basketball les plus réputés au Québec, celui du Séminaire Saint-François. À compter du mois de septembre, la joueuse de centre de 6 pieds et 2 pouces évoluera avec l’équipe juvénile élite du Blizzard, qui dispute ses parties en Ontario et aux États-Unis.

Rêvant de percer dans les rangs universitaires américains, Alexia Lauzon n’a pas hésité lorsque cette opportunité s’est présentée à elle.

«Je veux toujours m’améliorer en tant qu’athlète. Le programme du Blizzard va me permettre de développer mon potentiel. Pour moi, c’est le meilleur moyen de me rendre à mon rêve. Là-bas, je vais me faire voir davantage qu’en restant à Drummondville», a expliqué Alexia Lauzon, qui identifie sa vision du jeu, la qualité de ses rebonds ainsi que la précision de ses tirs parmi ses principales forces.

Alexia Lauzon lors du camp de sélection de l’équipe du Québec des moins de 15 ans. (Photo : Basketball Québec)

Étudiante en troisième secondaire, Alexia Lauzon a été surclassée au sein de l’équipe juvénile des Riverains au cours de la dernière saison. Nullement intimidée même si elle affrontait des joueuses plus âgées qu’elle, la jeune athlète a été nommée au sein de l’équipe d’étoiles de la première division juvénile au sein du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).

«On avait une grande différence d’âge, mais on a appris à tisser des liens ensemble. C’était notre plus gros défi, mais on l’a relevé. Quand on a appris à se connaître, je trouve que ça a très bien été. On a connu une bonne saison», a raconté Alexia Lauzon, qui a inscrit 10,4 points en moyenne par partie.

Auteurs d’une fiche de huit victoires et sept défaites durant le calendrier régulier, les Riverains ont été éliminés en huitième de finale lors du tournoi de fin de saison.

«Marie-Rivier va toujours rester dans mon cœur, a exprimé Alexia Lauzon, qui sera accueillie par une famille de pension dans la région de Québec. C’est là que j’ai commencé ma passion. C’est un programme qui donne sa chance à tout le monde. Ça m’a permis de rencontrer du nouveau monde. On a tissé des liens forts. Ensemble, on a beaucoup de plaisir et on s’améliore en tant qu’athlètes.»

Autre signe de son talent particulier, Alexia Lauzon est toujours dans la course pour l’obtention d’une place au sein de l’équipe féminine des moins de 15 ans du Québec. Au départ, elles étaient 93 athlètes au camp de sélection. Après quelques vagues de coupures, seulement 16 joueuses sont toujours évaluées par Basketball Québec.

La dernière coupure du camp aura lieu d’ici la fin du mois de juin. Composée de 12 joueuses et trois réservistes, la formation québécoise participera au championnat canadien, au mois d’août, à Québec. La dernière joueuse des Riverains à avoir percé l’équipe féminine québécoise est Frédérique Larouche, en 2013 et en 2014.

«Pour avoir du succès au basketball, ça prend de la détermination et beaucoup de cœur, parce que ce n’est pas toujours facile, a souligné Alexia Lauzon. Cette année, j’ai vécu beaucoup de hauts et de bas. Il y a des matchs où ça ne voulait pas rentrer. Tu veux que ça rentre, tu pratiques fort, mais ça ne rentre pas. C’est là où il faut continuer de persévérer.»

Le sport, une école de vie

Issue d’une véritable famille de sportifs, Alexia Lauzon pratique le basketball depuis l’âge de six ans. Sa mère, Kathleen Brault, seconde d’ailleurs l’entraîneuse-chef Carol-Ann Smith au sein de l’équipe juvénile des Riverains. Son père, Pierre-Luc Lauzon, et son jeune frère de 12 ans, Jayden, sont également des passionnés de basketball.

«Alexia a le talent de sa mère, avec ma grandeur et ma force physique, a expliqué Pierre-Luc Lauzon, lui-même un joueur et un entraîneur au basketball, au hockey et au football. J’aurais aimé avoir son talent à l’époque! Elle travaille vraiment fort. Elle ne manque jamais une pratique. Elle fait attention à elle et elle s’entraîne fort dans le gym. Aujourd’hui, elle a ce qu’elle mérite. C’est une occasion extraordinaire pour elle.»

Alexia Lauzon. (Photo gracieuseté)

«Le sport, c’est une école de vie, a poursuivi le fier paternel, dont le fils évolue également au handball. Ça permet à nos enfants d’apprendre de bonnes valeurs et de devenir de bons adultes. Mais le plus important, c’est qu’ils ont du plaisir. On ne leur met pas de pression : on les laisse se réaliser à travers leur passion.»

C’est après avoir vu Alexia Lauzon s’illustrer dans l’uniforme des Riverains, puis lors du camp de l’équipe du Québec que l’entraîneur du Blizzard, David Levasseur, a approché l’école drummondvilloise pour obtenir la permission de contacter sa famille.

«Avec sa taille, de belles habiletés naturelles et une très belle détermination, Alexia sera sans aucun doute une athlète de premier plan à moyen terme avec le Blizzard, a affirmé David Levasseur, en soulignant l’ouverture d’esprit de l’école Marie-Rivier et sa priorisation du développement de l’athlète. Nous croyons qu’Alexia sera une joueuse très convoitée par les équipes du niveau supérieur à la fin de son parcours avec nous.»

En terminant, deux coéquipières d’Alexia Lauzon ont également été honorées à l’issue de la dernière saison du RSEQ. Laury Richer a été récompensée pour sa persévérance académique et sportive tandis qu’Annie-Ève Tessier a reçu un prix soulignant ses excellents résultats scolaires.

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