L’automatisation, une solution à la pénurie de main-d’œuvre

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Par Louis-Philippe Samson
L’automatisation, une solution à la pénurie de main-d’œuvre
Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. (Photo : Louis-Philippe Samson)

MAIN-D’ŒUVRE. Dans le cadre du congrès national de la Coalition avenir Québec (CAQ), le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, a réitéré que, pour une région manufacturière comme Drummondville, l’automatisation des tâches fait partie de la solution à la pénurie de main-d’œuvre.

En plus des programmes d’aide financière, d’accompagnement et d’intégration de personnes plus éloignées du marché de l’emploi, l’amélioration de la productivité est un autre important défi que le marché du travail doit relever selon le ministre.

«Les entreprises qui intègrent de nouvelles technologies qui s’automatisent et se robotisent répondent à leur besoin de main-d’œuvre; ils recrutent beaucoup plus aisément et fidélisent leurs employés. La productivité est un impératif pour toutes les entreprises et les tâches répétitives qui s’automatisent», a expliqué Jean Boulet.

Le ministre Boulet a tenu à rappeler que des programmes de formation en alternance travail et étude dans de nombreux secteurs en déficit important de personnel existent pour tenter de combler le manque à gagner.

L’immigration est un autre moyen de recruter de la main-d’œuvre que le gouvernement tente de favoriser en simplifiant les procédures pour les entreprises des secteurs comme le manufacturier, les commerces de détail, l’hébergement et le tourisme. «On peut avoir accès à un traitement simplifié pour faire venir des travailleurs étrangers temporaires dans 287 métiers sur les 500 de la classification nationale des professions. Cette simplification comprend des délais plus rapides, des coûts moins élevés et une procédure plus simple», a ajouté M. Boulet.

D’ailleurs, en matière de recrutement à l’international, Jean Boulet a signalé l’importance de la Société de développement économique de Drummondville (SDED) dans les efforts de recrutement à l’étranger avec Montréal International et Québec International.

«La SDED est un organisme extraordinaire. On fait des missions de recrutement à l’échelle internationale et la SDED est un des partenaires vraiment importants. Les entreprises doivent entrer en communication avec eux. Ils ont des conseillers en immigration, ils ont des personnes qui peuvent accompagner les entreprises qui ont besoin d’aller dans des pays francophones, notamment, pour recruter de la main-d’œuvre», a fait savoir Jean Boulet.

La SDED permet d’avoir une vision qui vient de l’extérieur des centres urbains, que sont Montréal et Québec, et de comprendre les enjeux plus spécifiques des régions, selon M. Boulet.

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