La première phase complétée chez Canus

Photo de Louis-Philippe Samson
Par Louis-Philippe Samson
La première phase complétée chez Canus
Canus a complété le bâtiment de la première phase de son usine de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

AFFAIRES. L’entreprise spécialisée dans la fabrication de produits pour le corps à base de lait de chèvre, Canus, a complété la première phase de l’aménagement de ses locaux de la rue Alfred-Nobel, à Drummondville.

Malgré des délais occasionnés par la pandémie, l’usine devrait être entièrement fonctionnelle au début du mois de février. «On devait commencer la production vers le mois de septembre et on l’a plutôt commencée en décembre. Il reste encore quelques éléments à finaliser, par manque de pièces, mais on devrait être complètement fonctionnel dès février», a indiqué André Beauregard, fondateur et président de Canus.

Cette première phase représente des investissements de l’ordre de 13 millions de dollars pour l’entreprise. Rappelons qu’en mai 2021, le gouvernement du Québec, Investissement Québec ainsi que la Banque de développement du Canada (BDC) ont octroyé 8 665 000 $ en aide financière pour soutenir l’acquisition d’un immeuble et d’équipements de production à la fine pointe de la technologie.

Deux autres phases sont également prévues au projet de l’entreprise. La confection des plans de la deuxième phase a été confiée à une firme d’architecture. Il s’agit d’un ajout de 40 000 pieds carrés qui abritera le centre de logistique de Canus, c’est-à-dire les bureaux administratifs et l’entrepôt. L’entreprise occupe présentement un local du boulevard Saint-Joseph à cet effet. M. Beauregard estime que les travaux de la phase deux pourraient être amorcés d’ici la fin de l’année 2022.

Finalement, la troisième phase ne devrait pas être lancée avant 2023 ou 2024, selon le fondateur. Il estime que l’ensemble du projet devrait être complété en 2025. Au total, Canus devrait investir plus de 25 millions de dollars dans ses installations selon les estimations actuelles. Des bâtiments couvrant environ 120 000 pieds carrés seront alors érigés sur le terrain de la rue Alfred-Nobel de Saint-Nicéphore.

La production de produits d’esthétique étant encadrée par des normes sévères, Canus doit compter sur des systèmes de traitement de l’air et de purification d’eau de hauts niveaux. L’eau utilisée est également traitée avant d’être relâchée dans l’environnement. «Tous nos conduits de ventilation de l’usine sont en acier inoxydable. Notre budget pour ça a plus que doublé entre le lancement et la fin de la phase une», a signalé au passage André Beauregard.

Des processus d’automatisation des tâches dans tous les secteurs de l’entreprise sont aussi implantés. «Pour donner une idée, dans les usines tierces avec lesquelles on faisait affaire, pour faire le travail de six personnes, il en fallait 26. Il faut beaucoup moins d’opérateurs», a expliqué M. Beauregard.

À l’heure actuelle, 10 personnes travaillent dans l’usine de Canus et six autres dans les bureaux administratifs. Au terme des travaux, André Beauregard aimerait pouvoir compter sur une trentaine de personnes dans son équipe.

Partager cet article