Primes COVID : le ministre de la Santé revoit sa décision quant aux travailleuses enceintes

Primes COVID : le ministre de la Santé revoit sa décision quant aux travailleuses enceintes
(Photo : Unsplash)

SANTÉ. L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec (APTS MCQ) se réjouit de la décision du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, de mettre fin à la discrimination des travailleuses enceintes du réseau, qui perdaient des primes d’assiduité si elles devaient se rendre à un rendez-vous médical pendant leur horaire de travail.

Rappelons que depuis le 30 juillet 2021, les employées enceintes pouvaient perdre jusqu’à 700 $ en primes. En début de semaine, le syndicat avait vivement dénoncé cette situation qui pénalisait une dizaine de travailleurs en Mauricie et au Centre-du-Québec œuvrant dans le domaine de la protection de la jeunesse.

«La décision du ministre Christian Dubé est bienvenue. Aucune femme ne devrait être pénalisée parce qu’elle est enceinte. Mais ceci démontre aussi l’ampleur des défis que doivent surmonter les Québécoises qui veulent lutter contre toutes les formes de discrimination. Cette règle désormais abolie encourageait en effet les femmes à mettre en jeu leur propre santé et celle de leur futur bébé», affirme Jean-Christophe Côté-Benoît, représentant national de l’APTS pour la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

«La correction de cette erreur administrative aura des répercussions réelles et bien senties pour certaines travailleuses enceintes partout au Québec. Elles pourront aller à leurs rendez-vous médicaux sans devoir faire le deuil d’une prime pouvant atteindre 700 $», se félicite Robert Comeau, président par intérim de l’APTS. (CGM)

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