SPECTACLE. Émile Bilodeau a pris d’assaut le site enchanteur de l’Amphithéâtre Saint-François pour célébrer la rentrée scolaire avec les étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) du campus à Drummondville, vendredi soir.
C’est sous un torrent d’applaudissements que l’auteur-compositeur-interprète Émile Bilodeau a été accueilli par le public. L’artiste au grand sourire a débuté la soirée avec une composition intitulée Métamorphose, qui figure sur son troisième disque, lancé la journée même. Dès les premières notes, la foule était déjà conquise, embarquant à pieds joints dans l’univers du jeune homme.
Le spectacle a été un heureux mélange de ses trois albums, mariant classiques et nouveautés. Si Émile Bilodeau est solide derrière sa guitare, dès qu’il empoigne le micro, une tout autre énergie l’habite. Habile raconteur, l’artiste incarne ses personnages avec passion, comme il l’a démontré dans la chanson Candy.
Ses musiciens ont eu l’opportunité de briller tout au long de la représentation. Au clavier, Nathan Vanheuverzwijn a eu son moment de gloire, sous les airs de Crise existentielle. Ce dernier appuyait sur les touches avec aisance, malgré la rapidité de l’exécution.
Au milieu de la représentation, Émile Bilodeau a révélé une nouvelle carte à son jeu en arrivant sur la scène avec un costume de Robin des Bois, le personnage culte de l’album Grandeur mature. «C’est la dernière fois que je vais sortir ce costume-là. J’ai sorti un nouvel album. C’est le temps pour Robin d’aller se coucher», a-t-il lancé, en riant de bon cœur.
Le moment fort de la soirée est sans contredit l’interprétation de J’en ai plein mon cass, la chanson la plus populaire de son répertoire. Tout le monde s’est levé de son siège afin de chanter à gorge déployée le refrain. L’Amphithéâtre Saint-François vibrait au rythme de la chanson.
Une tradition bien ancrée
Le Service aux étudiants de l’UQTR, ainsi que L’Association générale des étudiants de l’UQTR (AGE UQTR) et L’Association générale des étudiants hors campus de l’UQTR (AGEHC UQTR), a fait des pieds et des mains pour que l’événement voit le jour. Le spectacle de la rentrée est une tradition qu’ils comptaient bien honorer cette année.
Rencontrée quelques heures avant la représentation, la présidente de AGEHC UQTR, Myriam Doucet, était fébrile à l’idée d’accueillir les étudiants sur le site. «C’est quand même grandiose. C’est notre première réalisation post-COVID. On est particulièrement fébrile. C’est quelque chose qu’on organise pour lancer le début de la session pour nos étudiants. Ça leur permet de leur donner un petit coup de pouce», mentionne-t-elle.
De telles activités sont importantes pour l’intégration des étudiants. «Les nouveaux arrivent et ils ne connaissent pas beaucoup de gens. Ça leur permet de se rapprocher avec des personnes de leur cohorte. Ils peuvent faire des liens entre eux. Le sentiment d’appartenance devient plus fort», ajoute Karine Martin, vice-présidente aux activités.
Tous les étudiants qui sont en dehors du campus de Trois-Rivières étaient invités à participer à la fête. «On est un grand territoire. Ce soir, l’une de nos membres vient de Sorel-Tracy. Je viens du campus de Valleyfield. On a d’autres bénévoles qui viennent de Longueuil, Terrebonne et Joliette», énumère Myriam Doucet. Le spectacle était également diffusé sur le web, pour ceux qui ne pouvaient pas se déplacer.
Aux yeux de la conseillère Karine Samson, ces événements forgent les meilleurs souvenirs. «Les activités aux étudiants font partie de l’expérience universitaire. C’est important d’en offrir pour les étudiants. Oui, il y a les études, mais c’est important d’avoir des souvenirs en dehors des bancs d’école», conclut-elle.
