DYNAMOPHILIE. Pour la deuxième fois de sa carrière, Fauve-Belle Bouchard se mesurera à l’élite mondiale de la dynamophilie.
La jeune Drummondvilloise se prépare à participer au championnat mondial de cette discipline, un événement qui se déroulera à Halmstad, en Suède, du 23 septembre au 3 octobre. Évoluant chez les juniors (18 à 24 ans), l’athlète de 21 ans occupait le premier rang au pays dans sa catégorie (moins 63 kg) avant de subir une blessure qui l’a empêché de participer au championnat canadien. En Suède, elle s’exécutera donc dans la division des moins de 69 kg, où elle s’est néanmoins dite persuadée de pouvoir rivaliser avec ses adversaires.
«C’est une nouvelle catégorie. Les filles y sont plus lourdes, donc plus fortes physiquement, a souligné Fauve-Belle Bouchard. Je vais avoir plus de compétition que si j’avais été dans ma catégorie habituelle, où j’aurais vraiment pu viser la première place. Ce sera moins facile, mais c’est atteignable.»
Lors de sa première compétition sur la scène internationale, en 2019, en Suède, Fauve-Belle Bouchard avait terminé en quatrième position chez les moins de 63 kg. Alors âgée de 18 ans, elle avait raflé des médailles de bronze lors des épreuves du développé couché et de la flexion sur jambes.
Ayant pratiqué la gymnastique durant sa jeunesse, Fauve-Belle Bouchard s’est tournée vers le culturisme avant de bifurquer vers la dynamophilie. Dès ses premières compétitions sur la scène nationale, la jeune athlète a connu un succès instantané.
«Je m’entraînais dans un gymnase quand j’ai été approchée parce que j’avais un potentiel dans ce sport. Aussitôt que je l’ai essayé, j’ai aimé ça. J’ai toujours aimé lever lourd et me dépasser pour atteindre des objectifs précis. Je suis une fille déterminée, disciplinée et travaillante», a raconté celle qui s’entraîne à l’Institut du guerrier.
Pour représenter le Canada au championnat mondial en compagnie de son entraîneur, Fauve-Belle Bouchard devra débourser une somme d’environ 5000 dollars. L’étudiante en psychologie à l’Université de Sherbrooke sollicite l’appui de la population à travers cette campagne de sociofinancement.
La force à l’état pur
Discipline de force pure s’apparentant à l’haltérophilie, la dynamophilie (appelée «powerlifting» en anglais) consiste à soulever la charge la plus lourde possible dans trois mouvements différents. Ces trois épreuves sont la flexion sur jambes («squat»), le développé couché («bench press») ainsi que le soulevé de terre («deadlift»).
