Une cour extérieure de rêve pour l’école à L’Orée-des-Bois

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Par Emmanuelle LeBlond
Une cour extérieure de rêve pour l’école à L’Orée-des-Bois
De gauche à droite : Julie Boisvert, enseignante de quatrième année, Isabelle Marchesseault, service de garde, Caroline Vandal, enseignante de maternelle, Patricia Vincent, directrice adjointe, et Catherine Bombardier, enseignante d’éducation physique. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. L’école primaire à l’Orée-des-Bois planche sur un projet d’aménagement de la cour d’école pour inclure une classe extérieure, des jeux collectifs ainsi qu’une zone de détente. Le but? Bonifier la proposition actuelle, tout en ayant à cœur le bien-être des élèves.

La demande de réaménager la cour extérieure provient des élèves de l’école. «J’ai reçu des productions écrites d’élèves qui me disaient qu’ils aimeraient avoir de la nouveauté dans la cour d’école pour faire des jeux différents. Les parents ont lancé l’idée d’une classe extérieure», exprime la directrice adjointe, Patricia Vincent.

L’école primaire à l’Orée-des-Bois. (Photo: Ghyslain Bergeron)

«La pandémie nous a amenés à sortir de notre confort. Un moment donné, il y avait les classes à quinze élèves. Il y en a qui se sont plus installés dehors pour enseigner. Ça a suscité un intérêt d’aller un peu plus à l’extérieur», poursuit-elle.

Un comité s’est formé au mois de décembre pour travailler sur le projet. Des intervenants de différents horizons se sont greffés à l’équipe, dont Catherine Bombardier, enseignante en éducation physique.

«Quand Patricia m’a approché, c’est certain que j’avais le goût d’embarquer. On est trois enseignants en éducation physique. Parfois, on enseigne tous en même temps. On n’a pas de gymnases de disponible. C’est encore plus important d’aménager une cour qui répond à nos besoins parce qu’il nous arrive souvent d’enseigner dehors», témoigne-t-elle.

Les grandes lignes

Dans un premier temps, le comité a sondé les élèves, les enseignants et les parents pour récolter les idées. Après analyse, le plan a pris forme. «Présentement, on a vraiment une grande cour qui nous offre plusieurs possibilités. On a décidé de définir la cour d’école en zones pour plaire à un grand nombre d’élèves», explique Catherine Bombardier.

Une classe extérieure sera aménagée, au grand bonheur des écoliers. «Avec mon professeur, on a déjà travaillé dehors. On allait lire et on écrivait des histoires. J’ai adoré ça. J’ai hâte d’avoir plus de possibilités et de pouvoir faire des projets et de travailler dehors. Ça me permet de développer ma créativité parce que j’ai plus d’idées», témoigne une élève de 4e année.

La cour actuelle. (Photo Ghyslain Bergeron)

Des jeux originaux et dynamiques

Des jeux collaboratifs seront à la disposition des enfants. «Il va avoir du Gaga Ball. C’est nouveau. C’est une structure qui ressemble à un octogone. Il y a un sport qui se fait à l’intérieur de ça. On va rajouter différents modules. Présentement, on en a un», décrit Catherine Bombardier. Une partie gazonnée sera aussi ajoutée pour permettre aux élèves de jouer au soccer.

Une piste cyclable contournera la zone de jeu. «Il va avoir deux voies. La première sera pour les élèves qui veulent marcher. La deuxième sera pour ceux qui veulent aller plus rapide. Ça va dépendre du matériel qu’on va avoir, mais on aimerait ça mettre des trottinettes et peut-être des planches à roulettes», suggère Catherine Bombardier.

Une zone de détente est dans les plans. «On remarque que ce n’est pas tous les élèves qui ont le goût de jouer au ballon-chasseur. Il y en a qui aime ça parler, lire et regarder les autres jouer», amène la directrice adjointe.

L’échéancier

Jusqu’à présent, quelques détails sont encore à confirmer pour finaliser le plan officiel. «La semaine prochaine je présente notre projet aux ressources matérielles. À la prochaine rentrée scolaire, on part notre grosse campagne de financement. Ça va débouler après ça», confirme Patricia Vincent.

Tous les membres de l’équipe sont enthousiastes de participer à ce chapitre important. «En tant qu’enseignante en éducation physique, je veux faire bouger les élèves et qu’ils soient motivés à venir à l’école. Je suis vraiment emballée par le projet», termine Catherine Bombardier.

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