REVUE DE L’ANNÉE. L’année 2020 ne s’est pas déroulée comme prévu dans la petite municipalité de Saint-Eugène. Comme l’a expliqué le maire Albert Lacroix, l’année devait être marquée par de bons investissements mais, en raison du coronavirus, le presque totalité des projets a été remise à l’an prochain.
À titre d’exemple, on peut parler du projet de revitalisation du terrain des loisirs qui devait être mis en branle au printemps, un projet de plus de 50 000 $. Même si cet espace récréatif disposait déjà de plusieurs modules de jeux et d’infrastructures, dont des terrains de soccer, tennis, pickleball et baseball de même qu’une patinoire, la Municipalité souhaitait le rendre encore plus attrayant et attirer davantage de citoyens.
«En fait, nos services ont vraiment tourné au ralenti. Les loisirs, entre autres, ont été mis à rude épreuve. La bibliothèque, la salle communautaire, nos espaces récréatifs n’étaient pas disponibles en raison des mesures très précises de la Santé publique.
On avait les budgets nécessaires mais on ne pouvait fonctionner convenablement. Cette pandémie a eu des impacts sur tout, même si notre bureau municipal est demeuré ouvert. On peut malgré tout dire que, dans l’ensemble, on s’en est bien sorti. Les membres du conseil municipal se sont montrés très solidaires et on a suivi les recommandations du gouvernement. On a travaillé sur certains dossiers, comme celui des égouts. Étant donné que nous n’avons pas dépensé en termes d’investissements, il nous a été possible d’engranger certaines sommes d’argent qui seront très utiles en 2021. Il faudra oublier 2020 et se concentrer sur l’avenir», précise M. Lacroix.
De gros projets
Parlant justement d’avenir, Albert Lacroix espère que Saint-Eugène se reprendra en 2021.
«Si tout fonctionne comme nous l’espérons, nous devrions réaliser les travaux au terrain des loisirs, effectuer également la réfection de quelques rangs dont le Rang Brodeur, travaux qui font partie d’un plan triennal en voirie, et poursuivre nos démarches dans le projet du réseau d’égouts», conclut celui que se dit très heureux de constater que la santé financière de la municipalité est reconnue à sa juste valeur. (JCB)
