Radiodiffusion : «La protection pour nos entreprises et productions originales francophones est essentielle» – Martin Champoux

Radiodiffusion : «La protection pour nos entreprises et productions originales francophones est essentielle» – Martin Champoux
Martin Champoux, député de Drummond. (Photo : Gracieuseté)

POLITIQUE. Le député de Drummond Martin Champoux salue l’ouverture du ministre Steven Guilbeault à modifier son projet de loi sur la radiodiffusion (C-10) afin d’y intégrer une protection pour les productions francophones.

Cela survient après les demandes répétées du Bloc québécois et une motion unanime de l’Assemblée nationale du Québec.

«On est bien content que le ministre se soit enfin rallié aux demandes du Bloc. Il faut intégrer dans la loi des seuils et mécanismes de protection pour assurer une programmation originale francophone. C’est essentiel pour assurer la santé et la survie du secteur culturel québécois», fait valoir Martin Champoux le député de Drummond et porte‑parole du Bloc québécois en matière de communications.

«Nos artistes, nos producteurs, comédiens, techniciens et autres acteurs du milieu culturel québécois portent à bout de bras l’industrie culturelle du Québec. Sans ces mécanismes de protection, c’est toute l’industrie culturelle québécoise qui se retrouve à risque», renchérit-il.

Le projet de loi déposé en novembre à la Chambre des Communes, s’il constitue une avancée sur certains pans, doit toutefois être corrigé sur plusieurs aspects, notamment en ce qui a trait au retrait de l’exigence de propriété canadienne, estime le député.

«Depuis 88 ans, la loi protège les entreprises de radiodiffusion canadiennes de l’ingérence étrangère. En rayant cette protection qu’est l’exigence de propriété canadienne, nos entreprises se retrouveront face à des géants des télécommunications comme Comcast, AT&T et d’autres géants mondiaux des télécommunications qui n’ont que faire de la spécificité culturelle québécoise. Si le ministre est réellement ouvert, il doit maintenir cette protection», a-t-il conclu. (CGM)

Partager cet article