DRUMMOND. Le conseil des maires de la MRC de Drummond a récemment adopté une résolution visant à demander aux gouvernements du Québec et du Canada de prévoir une aide financière quant aux impacts et aux coûts liés à la COVID-19 encourus par les municipalités locales et régionales.
En raison de la pandémie de COVID-19, les municipalités, villes et MRC ont composé avec des défis nouveaux tout en adoptant des stratégies diverses pour soutenir les contribuables et les entreprises, telle la suspension des intérêts sur les montants de taxes dus ou le report du paiement des taxes. Ces décisions ont causé, à des degrés variables, des pertes financières importantes, lesquelles pourraient se prolonger.
Qui plus est, les instances ont assisté à une baisse importante de leurs revenus liés à des services tarifiés. Parmi les répercussions observées sur le terrain ou à prévoir, on dénote, entre autres, la baisse importante des revenus liés aux services tarifés; la baisse de revenus fiscaux découlant du fléchissement de l’activité économique; la baisse du nombre des transactions immobilières et donc des droits de mutation; la baisse du nombre de constats d’infraction distribués par la Sûreté du Québec et donc des sommes versées aux municipalités; la baisse générale des demandes de permis, le soutien accru aux organismes communautaires de même que les coûts engendrés par l’adaptation des activités municipales aux normes sanitaires en vigueur.
Devant une telle situation, la MRC de Drummond, à l’instar de plusieurs autres municipalités régionales de comté du Québec, réclame une aide financière aux deux paliers gouvernementaux.
«L’adoption de la résolution découle d’une démarche initiée à plus large échelle par les unions municipales (Unions des municipalités du Québec et Fédération québécoise des municipalités). Il est clair que la COVID a engendré des dépenses additionnelles pour les municipalités», indique Jean Dufresne, conseiller en communication à la MRC de Drummond.
Les montants réclamés ne sont pas encore connus.
«Il est encore trop tôt pour préciser les montants qui seraient réclamés ou la «mécanique» liée au remboursement. Cela fera l’objet de discussions, le cas échéant», fait-il savoir.
