Un dernier hommage à l’abbé Jean-Noël Laplante

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Par Emmanuelle LeBlond
Un dernier hommage à l’abbé Jean-Noël Laplante
Un écran géant a été installé dans le parc Saint-Frédéric. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

FUNÉRAILLES. Que ce soit dans la basilique Saint-Frédéric, sur l’écran extérieur au parc Saint-Frédéric ou par l’entremise des réseaux sociaux, les Drummondvillois se sont réunis, samedi après-midi, pour rendre un dernier hommage à l’abbé Jean-Noël Laplante, un homme vénérable qui était reconnu pour son grand cœur et sa générosité.

Distanciation physique oblige, le nombre de personnes pouvant assister à la cérémonie dans la basilique était limité. Une cinquantaine de personnes se sont réunies devant un écran géant, installé au parc Saint-Frédéric, le temps des adieux.

L’abbé Jean-Noël Laplante était respecté aux yeux de l’ensemble des citoyens, mais tout particulièrement auprès de la communauté du Service de sécurité incendie de Drummondville (SSID), de la Sûreté du Québec, à l’hôpital Sainte-Croix, à l’Établissement Drummond et la Légion canadienne à Drummondville, puisqu’il agissait à titre d’aumônier.

«Pour lui, qu’est-ce qui était important, c’était l’amour inconditionnel de l’autre, tel que lui avait appris la vie par son long chemin avec différentes circonstances. La plupart des gens ici présents, à l’extérieur, ou à la maison, ont connu Jean-Noël par l’aide qu’il apportait dans les différentes circonstances, que ce soit par simple service humain, un peu d’aide lors de maladie, et ce, peu importe que ce soit à la maison ou lors d’une hospitalisation», indique son grand ami Normand Dupuis.

«Connaître Jean-Noël en son entité représente un immense défi. Il aimait les gens et il ne voulait que faire du bien, et ce, sans juger, par son côté impartial. Il agissait pour son travail d’aumônier, tout comme toutes ses sphères d’activité qu’il côtoyait», ajoute-t-il, avec émotion.

Quelques pompiers du SSID étaient présents pour transporter le cercueil. Selon le chef de division Andrew Barr, l’abbé Jean-Noël Laplante rayonnait par son altruisme. «C’était une personne importante pour nous autres. C’était quelqu’un avec qui les gars pouvaient parler. Il était très présent à la caserne. Toutes les semaines, il faisait sa tournée pour saluer les gars, savoir comment ça allait», se remémore-t-il.

Plusieurs spectateurs ont bravé la pluie pour écouter la cérémonie. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Andrew Barr ne peut s’empêcher de sourire en pensant aux petites attentions de l’aumônier. «Chaque mois il arrivait avec ses cartes de fête qu’il avait confectionnées lui-même. Il avait une liste avec toutes les fêtes du personnel. C’étaient des petits gestes comme ça qui étaient appréciés par les gars et par le service.»

Le chef de division avait un lien particulier avec ce dernier. «Jean Noël était tout le temps disponible. S’il y avait des décès dans nos familles, il était présent s’il souhaitait qu’on soit présent. Personnellement, il est venu célébrer les funérailles de mon père quand il est décédé en 2010. Il s’est déplacé jusqu’à la rive sud de Montréal pour faire ça.»

Pour sa part, Gaston Rocheleau, directeur officier et président de la campagne du coquelicot à la Légion canadienne de Drummondville, n’a que de beaux mots à l’égard de l’abbé. Chaque année, Jean-Noël Laplante participait à la commémoration de l’armistice en prononçant une prière pour les anciens vétérans.

«Il va nous manquer pour longtemps. C’était une personne qui était tellement près de nous autres. Il était collaborateur. Il nous guidait et nous conseillait. Il avait une fraternité extraordinaire avec nous», conclut Gaston Rocheleau.

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