INSECTE. Le temps sec du mois de juin a contribué à augmenter les infestations de fourmis et de perce-oreilles dans les maisons, selon un expert en gestion parasitaire de Drummondville.
«On n’est qu’en juillet, on a déjà battu notre chiffre d’affaires de l’an dernier. On a reçu beaucoup d’appels pour des infestations dans des propriétés. On vend aussi beaucoup de produits pour traiter l’extérieur», lance Nathaniel Leavey, propriétaire des Entreprises Maheu.
Le problème? Le manque de pluie des dernières semaines.
«Les fourmis et les perce-oreilles aiment la chaleur et l’humidité. On a eu la chaleur, mais l’air était sec. Ç’a affolé les insectes et ils sont entrés à l’intérieur à la recherche de l’humidité», explique M. Leavey, qui estime que les changements climatiques peuvent aussi jouer un rôle dans cet indésirable phénomène.
«Un autre signe pour savoir si on a une infestation à l’intérieur de sa maison est la présence de fourmis même l’hiver, ajoute-t-il. Dans ce temps-là, c’est sûr qu’il y a un nid quelque part et ce n’est pas normal. S’il s’agit de fourmis charpentières, il est possible aussi qu’on remarque la présence de bran de scie au bas des murs, des fenêtres ou sur un comptoir.»
Quant aux perce-oreilles, ils sont actifs surtout la nuit, car ils fuient la lumière. Donc, si l’on en aperçoit durant le jour, c’est généralement parce que la population est élevée. Ils pénètrent dans les maisons par les fissures ou en se faufilant sous le revêtement extérieur.
Selon M. Leavey, peu importe si on a affaire à des fourmis ou des perce-oreilles, le mieux est de commencer à traiter l’extérieur de la maison dès qu’on remarque leur présence; puis l’intérieur si cela est nécessaire. Dans tous les cas, il ne faut pas laisser ces insectes prendre leur aise dans une maison.
